Poèmes d'un soir.

Etincelle charnelle.

Nos corps qui s'enlacent, s'emmêlent, s'embrasent sur cette seule étincelle charnelle. Voici l'amour. Pleine de sagesse et de grâce, à qui parfois on s'abandonne quand l'orage est trop fort. L'orage de notre âme, celui qui détruit tout sur son passage. J'aimerais connaitre plus cet abandon, celui qui nous fait chavirer aux quatre coins de la pièce, et à qui on doit tant. L'abandon si profond, qui nous laisse dans l'osmose de nos désirs et qui ne nous quitte plus. L'osmose intense et mes névroses qui se calment forment un sentiment fascinant. Voici l'amour. Cette personne ravit en moi l'étincelle charnelle qui m'avait quitté, celle en qui je ne croyais plus. Brisé auparavant, mon coeur meurtris peine à se remettre de ses blessure les plus profondes. Vos deux prénoms restent gravés au fond de mon coeur. Mais est-ce là mon châtiment ? Celui qui me fera culpabiliser ? Je crois que j'en suis là.

Assise sur cette chaise à bascule, contemplant le magnifique ciel de Paris, j'en suis là. A me meurtrir moi-même de mes erreurs passées. Celle de vous avoir laissée ma belle. O Dieu, pardonnez mon péché. Foutaise ! Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, je suis la seule responsable de mes erreurs commises et je dois implorer mon pardon qu'à la personne dont cet aveu est destiné.