Pain.*

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Je suis qu'un pantin de la vie. Je suis tombé dans son jeu malsain.

J'aimerais crier ma peine sur tous les toits, dire à tout le monde le mal qu'on m'a infligé. Montrer mon passé dessiné en quelques traits sur mon bras. L'humain est infâme. La vie est une épreuve. Et mon corps une planche à dessin.

Je m'étais juré d'arrêter, de passer outre cette envie –qui était devenu ma source d'énergie. Sauver moi, venez me tirer de là.

Ou moi je me tirais cette balle. Qui attend de s'engouffrer dans mon crâne. Comme cette lame qui attend d'entrer dans mes veines. Je suffoque dans cette aire où mon seule échappatoire est la mort. Je me noie dans mes larmes le soir, quand mes souvenirs remontent à la surface.

Je m'étais juré d'arrêter. De ne plus revenir en arrière. La page était tournée pour moi, même arrachée. Mais le destin n'en à pas décidé ainsi.

J'ai mal, mon coeur peine à se guérir de ses plaies. Mes yeux peinent à se remettre de toutes ses larmes déversées. Mes bras peinent à se cicatriser.

Je n'ai plus de sentiment, ni d'émotion. Mais mon coeur cri le contraire. Mon coeur est plein d'amour, et il demande qu'une chose. Le donner.

Mes yeux se ferment malgré moi. Mes plaies sont encore ouvertes et je ne saurai comment les refermer. Ma tête me crie un ordre que je ne saurai exécuter. Cet ordre massassine.

Les heures défilent et pas une seule larme d'arrêter. Mon corps se vide. De mes larmes, de mon sang, et de toute ma positivité, qui était une de mes armes auparavant contre ce mal. Mes états d'âmes sont les pires à cette heure si tardive. Tant de question sans réponse.

Vous ne savez qu'une petite partit de moi. Et pourtant vous osez prétendre que je suis forte.

Honte à vous. De me dire des choses si fausses.

Honte à moi. De ne pas avoir su mettre de mot sur ma souffrance.

Le jour se lève et le ciel est gris-comme mon coeur. C'est ici que se termine la vie ; une vie avarement tragique. Je quitte ce bas monde. Cette fausse terre.

Je vous aimais, tel un jardinier aimant pour ses plantes, qui fleurissent chaque jour un peu plus, comme nous vieillissons davantage.

*souffrance.

Poèmes d'un soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant