Osmose.

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Il était tard quand on s'est rencontré(e)s.

Je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il se passait.

Ni amour, ni sentiment ; mais l'intensité de l'entrelacement.

Ton regard s'est emparé de moi, aimant j'étais auprès de toi.

Je ne parlerais pas de « nous » mais d'ensemble pour toi et moi.

Je t'avais dans le corps à défaut de t'avoir dans la tête, je te voulais encore.

Il était tard quand on s'est rencontré(e)s mais tu es resté(e) pour une nuitée.

Je sentais l'odeur de ta peau me chatouiller le nez et dans la pénombre de l'obscurité je découvrais ta nudité.

Dans les draps de nos ébats, à moitié nu(e) te voilà vêtu(e)

Je découvre tantôt puis reconnais tous les traits de ton corps, et cela j'en veux encore.

Je voudrais te peindre le désir que j'ai pour nos plaisirs partagés.

Entre étreinte et contrainte, notre désir ne fait que se mouvoir et se faire jouir c'est notre pouvoir.

Doucement tu te prélasses devant moi avec ce sourire qui en moi jaillir un insouciant désir.

Dans l'ivresse de ces souvenirs je sens encore tes caresses me blottir

Tu n'as qu'à me saisir.

Il était tard quand on sest rencontré(e)s mais finalement nous sommes tous les deux restés.

Eternité d'un temps cité avec intensité de nos corps entrelacés.

Dans ma nuque je sens encore le souffle de tes lèvres me baiser.

Mais le jour va se lever et déjà en toi j'ai envie de replonger.

Poèmes d'un soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant