Pensée du 17 au matin.

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En ce 17 du mois de Mai, la journée est belle mais mon coeur est gris. Un chagrin qui s'éternise de jour en jour. Ma voix résonne comme une logorrhée dans ma tête. Pourquoi les questions se finissent-elles par un point d'interrogation ? Paradoxe. Le temps de ce cours j'inverse le cours du temps. Il est là, dans la même bâtisse que moi. Pourtant, nous ne nous croisons jamais vraiment, mais mes yeux le voient partout. Nos souvenirs reviennent soudainement quand je m'ennuie, et un rien me fait penser à toi. Mon coeur ta choisit toi, et je le regrette. Je m'excuse du comportement de celui-ci, j'aurais du me méfier. Malgré ça, je regarde ma montre, qui n'avance pas j'ai l'impression. J'attends de voir une personne, autre que toi. Il m'attire, mais est-ce vraiment lui que je veux voir ? Ou toi ? J'essaye de me convaincre moi-même que c'est lui. 9h30, le mouvement de la trotteuse résonne dans ma tête comme un métronome sur lequel je cale ma respiration. A chaque porte qui s'ouvre, j'espère voir ton visage. C'est fou comment tu es en tout temps dans ma mémoire, mais pourtant, je ne t'aime plus.

Poèmes d'un soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant