V(i)ole.

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C'était une longue rue; noir et déserte

La lune l'éclairait à peine.

Noir d'esprit ; je marchais à perte.

Marchant la tête haute, tel un reine.

Il fit éruption, son visage nul-découvert,

Ma jupe remontait, mes jambes n'étaient plus recouvertes.

Je la descendais, gênée de son regard.

Il tira sur mon bras, m'entraîna dans un hangars.

Elle criait, mon âme, au secours, mais aucun son sortait de ma bouche.

Mes jambes bloqués. Il ne voulait pas que je cours.

Il souleva ma jupe, mon souffle se fait court.

Il bloqua mes poignets, s'enfonçant dans mon être.

A cet instant, je voulais à jamais disparaitre.

Mes larmes coulèrent, en voyant son visage apparaitre.

De désir il était, mon corps v(i)olé.

Poèmes d'un soir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant