Fin de la pitié

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Dans un quartier éloigné de Konoha, une grande demeure aussi bourgeoise que possible, où tout faisait étalage de la richesse de ses occupants s'élevait. A l'intérieur d'un corridor contenant des appartements somptueux, une chambre était le théâtre d'un spectacle érotique. Un lit y grinçait dans un rythme effréné. Sur ce dernier, un couple en sueur sonnait la dernière note à leurs ébats dans un cri féminin de plaisir. Se libérant de l'étreinte sensuelle, le représentant de Mars ne laissa pas le temps à sa compagne de se blottir dans ses bras, se levant pour se vêtir d'une robe de chambre. Prenant une cigarette, il alluma et la savoura en regardant à travers la fenêtre les nuages noirs qui commençaient à s'amonceler au-dessus de Konoha. Un orage se prépare, pensa-t-il. Derrière lui, la femme qu'il avait ramenée d'une de ses nombreuses rencontres quotidiennes reprenait difficilement son souffle.

« - Comme d'habitude, c'était formidable.

-Mmm, fut sa seule réponse.

- Toujours aussi peu loquace. C'est assez blessant.

A cette remarque, l'homme qui devait avoir l'âge de nos héros souffla, mais était-ce pour évacuer la fumée qu'il venait d'inhaler ou d'exaspération, seul lui pouvait le dire. Se retournant, il offrit à sa compagne un doux sourire.

« - Cela était tout aussi satisfaisant pour moi aussi. J'ai juste quelques soucis qui accaparent mon esprit.

- Je suis donc ta boule d'oxygène.

- Si c'est comme ça que tu te vois, alors tu l'es, ma chère Kin.

Un rire suivit cette déclaration.

-Tu es bizarre quand même, mais cela ne fais rien. En tout cas, j'ai adoré, surtout ton petit cadeau, dit-elle en caressant le bracelet qu'elle avait au poignet.

- Cette babiole, répliqua hautain son amant. Ce n'est rien. Tu dois avoir plus somptueux avec ton riche mari. »

Et oui, bien que ce soit surprenant, la femme présente dans la pièce et qui n'était qu'autre que l'aguicheuse qui avait tenté sa chance avec Naruto lors de son premier rendez-vous avec Hinata, avait réussi à séduire et à épouser un homme déjà âgé d'un certain âge, mais surtout ayant un très gros compte en banque. Allant jusqu'à oublier jusqu'à sa propre famille, qu'elle jugeait indigne d'elle, elle se noyait dans le luxe le plus totale. N'ayant convolé en juste noce que pour pouvoir profiter de ce train de vie des plus somptueux, Kin ne se gênait pas à tromper son riche et vieux époux. En général, elle rencontrait ses amants durant les soirées mondaines auquel était invité ce dernier. Ce fut le cas pour l'homme devant elle. Il appartenait à une famille associée commercialement à celle du pauvre cocu. Alors qu'il retourna à la contemplation du paysage, le regardant, un voile de désarroi s'abattit sur elle.

« - Ce n'est pas la même chose.

-... Tu ne devrais pas t'attacher, Kin. Tu es mariée.

- Mais je pourrais...

- Je sais à quoi tu penses, l'interrompit son amant. Divorcer n'est pas une bonne idée. Ton contrat de mariage est en ta défaveur, et tu risques de te retrouver à la rue. Tu connaissais parfaitement dans quoi tu t'engageais. Tu l'as toujours sue... et moi aussi.»

Baissant la tête face à cette voix mélancolique, Kin baissa la tête, tombant sur le bracelet. Oui, depuis le début, elle ne cherchait qu'à s'amuser et à oublier qu'un homme qui devait faire le double, voir le triple de son âge osait la toucher. De plus, son amant avait été clair depuis le début avec elle. Toutefois, quel célibataire offrirait un cadeau à une femme, surtout à sa maîtresse, s'il ne ressentait rien pour elle ? C'était impossible pour elle. De plus, c'était lui qui était venu à elle, bien qu'elle lui ait fait les yeux doux dès qu'elle l'avait vu de loin. Alors si elle avait une chance de se retrouver avec un homme avec autant de vigueur que de billets de banque dans le pantalon, pourquoi s'en priver. Cependant, il ne voyait pas les choses comme elle,..., à moins que...

La mort d'un coeur pur. Tome 2 S'abandonner à la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant