[MiriTama] 1, 2, 3 Soleil

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Listening to : Hurts - Weight of the World

Bah alors ? Pourquoi t'as mal ? C'est ce que tu voulais non ? C'est toi qui as tout gâché après tout. Avec ta jalousie répugnante. Comme s'il t'appartenait ! Hah, tu aurais du t'y attendre. C'est tout ce que tu sais faire après tout ! En fait tu aurais du lui dire que ce serait pas possible, quand il t'a déclaré sa flamme. Comment t'as pu croire que ça marcherait ? C'est de toi qu'on parle là, quand même. Non en fait, c'est bien avant ça que tu aurais du t'éloigner de lui. Depuis le tout début. Ça va faire combien d'années de sa vie que tu empoisonnes comme ça ?

Le brun détourna le regard de son miroir, comme si le geste avait une chance de faire taire le cercle de ses pensées. Ce fut évidemment une tentative bien vaine. Mais le mouvement lui permit au moins de se rendre compte que sa respiration était devenue bien trop rapide pour être naturelle. Oh non... Non, non, non. Il ne se rendit compte qu'il tombait que lorsque ses genoux percutèrent le carrelage froid de sa salle de bains. Une main agrippée sur le lavabo et l'autre serrée autour de son t-shirt, il ne pensa même pas à en bouger une pour essuyer les larmes qui coulaient désormais à flot sur son visage. Il n'arrivait plus à inspirer correctement et ses poumons se contractaient douloureusement dans sa poitrine. Mais il n'arrivait même pas à s'en inquiéter tandis que ses pensées continuaient de tourner sur le même ton dans son esprit. Comme une vieille chanson qui vous tourne dans la tête sans que vous n'y puissiez rien. Ha, encore cette image. Mais en bien plus douloureux et angoissant cette fois.

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- Tamaki ?

La voix de Mirio trancha le silence, plus affûtée que n'importe quel sabre. L'inquiétude s'en échappait aisément, lui donnant une teinte peu usuelle. Tamaki ouvrit grand les yeux, surpris par ce rappel à la réalité, mais il ne parvint pas à voir à travers ... la brume ? ses larmes ? Il avait mal. Aux poumons, aux genoux, aux mains, sa gorge, tout son côté droit... Est-ce qu'il était allongé sur le carlage ? Il sentit une chaleur soudaine l'envelopper. Une chaleure douce, familière, si rassurante. Ses paupières se fermèrent à nouveau, mais cette fois au lieu de la douleur c'était le sommeil qui les alourdissaient.

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NOTES
Heyyy !! Je suis vraiment désolée pour l'attente uuhh, j'ai un peu été rattrapée par la vie dernièrement, pour ainsi dire !
Mais il ne reste plus que deux chapitres et je vais les écrire de ce pas (le prochain arrive très très vite !)
J'espère que vous allez bien et passerez une bonne journée/nuit !