Virus: BLACK_OUT

Chapitre 3

Mon prochain cours allait commencer bientôt et je rassemblais tranquillement mes fiches quand j'entendis les pas claquants de deux personnes dans mon dos. Je fis volte-face pour découvrir les deux inconnus : une femme que j'avais le malheur de connaître et un garçon plus jeune; un stagiaire. La femme était plutôt grande vue comme cela, mais ce n'était qu'un nain avec des talons. Son nom me revint dans la bouche comme un goût désagréable : Sabrina Bellini. Elle était habillée d'une robe noir et bleu qui faisait ressortir sa découpe parfait et ses longs cheveux blonds avait été lâchés sur ses épaules. L'informaticienne portait comme toujours une paire de lunettes de soleil un sourire faux et un air hautain. Le jeune homme, lui, portait de simple vêtement de couleur bleu. Son visage était fermé à double tour, il ne trahissait aucune expression.

- Ah vous voilà! s'exclama la responsable informatique d'une voix suraiguë. Je vous cherchais! J'avais à vous parler

Cette idée me fit bondir.

- Je ne retournerai jamais chez vous! Vous l'entendez? Jamais! m'écriai-je. Vous avez détruit et saccager la vie de tout le monde!

J'avais déjà les nerfs en pelotes à l'arrivée et cette discussion prenait une tournure que je n'appréciais guère. Je la fusillai du regard pour lui dire que je ne pourrais être plus sincère en lancer ses mots. La chef-adjointe éclata d'un rire affreusement faux et force et balança ses cheveux blonds platines. Elle fit claquer ses longs ongles sur la table, commençant à perdre patience.

- Enfin, étiez une informaticienne prodigieuse! Nous pourrions vous offrir bien plus que cette école!

- L'argent ne m'intéresse pas...rétorquai-je d'un ton glacial.

Cette petite résistance fit redoubler le rire de la femme, le jeune homme quant à lui conservait une expression impassible.

- Cet accident n'était qu'une petite erreur, un seul faux calcule sur le tableau. Pourquoi vous morfondre pour si peu?

Je vis rouge et me levai brusquement. Ma chaise tomba sur le sol dans un bruit sourd.

- Et bien à cause de cette "petite erreur" des personnes ont été tuée. Mais cela ne vous dérange pas! Vous n'avait aucun remord, aucune pitié. Vous êtes des monstres sans cœur!

J'avais hurler ces 2 phrases si fort qu'on avait du m'entendre dans tout le CO*.

- Qu'aurait dit votre grand-père! Soupira l'informaticienne.

- Je ne fiche bien de ce qu'il peut en penser lui!

En venant traîner également mon grand-père dans cette affaire, elle avait dépassé les bornes. J'allais me jeter sauvagement sur mon ennemi pour la faire taire quand Adrien arriva juste au bon moment pour me retenir avant que je fasse un carnage. Il me souleva tandis que je me débattais pour qu'il relâche sa prise. Il me reposa loin des deux informaticiens et me serra pour calmer ma rage. Le stagiaire saisit sa chance et ne gêna pas de prendre une photo. Un énorme sourire était apparu sur ses lèvres.

- Oh... Que va dire Alex en voyant ces photos? Hein? S'amusa Sabrina

- Vous feriez mieux de décamper ou j'appelle la police! Les avertit mon collègue. Je crois que vous n'avez pas le droit être ici à des heures pareilles!

Très vite, le duo prit leurs jambes à leur cou. Adrien se dégage et se servir un café qu'il but cul-sec. Il s'assit sur une chaise et laissa échapper un long soupir. Je m'aperçus qu'il était devenu affreusement pâle.

- Je suis vraiment...tentai-je

- Ce n'est rien...Me coupa mon collègue. Ma femme comprendra mais ton mari...

Il resta un moment silencieux comme pour remettre de l'orde dans son esprit. Je pris une chaise à sa gauche et le fixai inquiète en réalisant que ses yeux étaient vitreux. Je posai instinctivement la paume de ma main sur son front et frissonnant le sentant fiévreux. Il n'eut aucune réaction il fixait toujours un point invisible.

- Tu devrais rentrer. Lui conseillai-je. Tu n'as pas l'air d'aller bien...

Il sortit de sa rêverie et s'opposa à cette proposition en secouant la tête. Il sortit de sa poche une petit boîte blanche et l'ouvrit. Il fit tombé de petits comprimé rouge et bleu et en avala 3. Mon estomac se noua. Le voir prendre des médicaments provoquait chez moi un certain malaise. Il n'allait visiblement moins bien que ce qu'il voulait faire croire. J'avais beau savoir que depuis qu'il avait perdu soudainement connaissance durant l'un des ses cours 1 an auparavant, il était suivi régulièrement pas son médecin et qu'il devait de temps à autre prendre des comprimés, je n'aimais pas le voir faire cela.

- Qu'es-ce qu'ils voulaient? Demanda-t-il. La question me sortit de mes noires pensées.

- Que je revienne travailler pour eux...

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*Cycle d'orientation=secondaire 1
(3 dernières années d'école obligatoire)
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Un nouveau chapitre...

- À votre avis quelle est cette fameuse "petite erreur" qui aurait tuée quelques personne?
- Qui sont ses étranges personnages?

Voilà j'espère que vous apprécierez...

Hej då