I believed you...-Tome 2- {TERMINÉE}

Chapitre 15 : Another brother

PDV NEWT

J'entrais dans le salon et fendais rapidement la foule, à la recherche de Thomas. Mes vêtements me collaient au corps ainsi que mes cheveux et je grelottais de froid.

Je finis par trouver mon ex installé sur l'un des canapés du salon, entre un couple qui s'embrassait langoureusement et une fille à peine habillée qui était presque affalée sur lui.

Je m'empêchais de virer la fille qui semblait sans aucun doute en train de chercher à séduire Thomas et concentrais mon attention à croiser le regard du brun.

Finalement lassé qu'il balade son regard partout sauf sur moi, j'arrachais brusquement la bouteille de bière qu'il tenait à la main et il daigna enfin lever son regard vers moi.

Il haussa un sourcil interrogateur et si je n'étais pas frigorifié et humilié par ses insultes précédentes, j'aurais presque pu croire que rien ne s'était passé. Du moins, avant de voir la rage qui brûlait dans ses yeux ambrés.

- Thomas écoute je suis désolé...je pensais que c'était toi sinon jamais j'aurais embrassé Stiles. J'étais bourré, tu comprends ? m'expliquais-je au bord du désespoir.

Je ne prêtais aucune attention à la fille qui me regardait d'un air méprisant alors que Thomas se levait lentement du canapé pour me faire face.

Depuis le lycée il avait sacrément gagné en carrure mais malgré notre différence évidente de morphologie, je le regardais toujours dans les yeux, étant aussi grand que lui.

- L'excuse de l'alcool. Newt j'attendais mieux de toi, là c'est pathétique, commenta Thomas avec un rictus mauvais.

- Mais parce qu'en plus tu crois que je me cherche une excuse ? C'est la vérité Thomas !

- Vas-t-en d'ici, asséna Thomas.

J'écarquillais les yeux face au tournant que prenait la « dispute » si on pouvait qualifier ces cris de ce terme. Beaucoup de personnes nous regardaient, certaines intéressées, d'autres tellement dans les vapes à cause de l'alcool qu'elles ne savaient même pas ce qui se déroulait sous leurs yeux.

La fille du canapé me regardait toujours de travers, ses yeux gris ne manifestant pas de grande attention mis à part qu'ils jetaient des éclairs.

- Pardon ? soufflais-je.

C'était à peine un murmure et pourtant il cinglait l'air qui bouillonnait de sentiments néfastes tels la colère et la jalousie.

- Je t'ai dit de partir d'ici. Tout de suite, siffla Thomas.

Je soutins son regard, sentant la colère monter en moi. Ça ne lui suffisait pas de me rabaisser en m'insultant de « pute », il fallait qu'en plus il m'humilie encore devant plus de monde en me virant d'une fête ?

- Et de quel droit tu te permets de m'ordonner de partir ?

- Parce que tu as les pieds dans ma maison ! Alors je ne répèterais pas : dégage d'ici ! s'écria Thomas.

Les mots « ma maison » me firent plus mal que le ton qu'il avait employé. J'hochais lentement la tête, alors que Thomas souriait d'un air mauvais.

- Très bien. Alors je m'en vais. Oh et Thomas ? repris-je avec un masque impassible.

- Oui ?

- Vas te faire foutre.

Sur cette dernière phrase je tournais les talons brutalement et scindait à nouveau la foule, me ruant à grands pas vers la porte d'entrée. Ou en l'occurrence, ma porte de sortie.