Chapitre 18

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-Quand est ce qu'on arrive ? demanda Léo pour la centième fois de la journée.

Cela faisait plus d'une heure qu'il déambulaient dans les rues nauséabondes de Paris en quête de l'hôtel où Nico s'était réfugié. Bien sûr, ils n'avaient pas d'adresse exacte. Ç'aurait été trop simple.

En atterrissant en banlieue de la capitale, ils avaient laissé les pégases s'envoler. Ils avaient ensuite empruntés le bus, le métro avant de se mettre à marcher avec pour toute indication, "un hôtel avec des murs blancs et un toit bleu". Merci Nico.

-Les gars, marmonna Annabeth. J'crois que j'ai trouvé.

Elle désigna un toit d'ardoise bleutées qui dépassaient d'entre les immeubles parisiens aux façades beige sale.

Jason sourit :

-Bien joué bébé !

Percy lui lança un regard noir :

-Jason... dit il, menaçant.

L'autre déglutit :

-Bravo Annabeth ! Je te félicite, rectifia le blond.

Clarisse et Thalia éclatèrent de rire avant de se mettre à chanter

- Qui craint le joli Percy ?
Joli Percy. Grand Percy.
Qui craint le joli Percy ?
C'est pas nous ! C'est Jason !

Léo rit et se mit à applaudir :

-Nan... commença Jason. Vous aviez préparée une chanson !!!! Bande de barjos !!!!

Hermione leva les yeux au ciel. Elle était fatiguée, tendue, courbaturée et tout ce dont elle rêvait c'était de pouvoir s'endormir dans un vrai lit.

Poudlard lui manquait.

Elle bailla. Malefoy lui fit écho. Harry aussi.

Et bientôt tout le monde de exprimait sa fatigue.

-Bon... lança Léo. On se grouille et après, on dort !

Les quinze autres acquiescèrent et ils pressèrent le pas, se repérant à l'aide du toit coloré qui tranchait avec le beige noirâtre de Paris.

Ils arrivèrent bientôt devant une porte noire. Percy tira. Poussa. Et la porte s'ouvrit. Ils entrèrent.

Dans le hall carrelé de blanc, deux femmes faisaient le ménage. Derrière un comptoir, un homme somnolait. Will s'approcha :

-Bonjour monsieur, commenca-t-il.

L'homme releva la tête.

-Combien vous reste-t-il de chambres ?

-J'en ai qu'une seule d'occupée.

Le blond sourit :

-Bien. On va vous prendre neuf chambres doubles alors. Pour une durée indéterminée.

-202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209 et 300. Les clés sont sur les crochets. Vous réglerez en partant.

Et d'un signe de la main, il leur ordonna de dégager.

Les quinze adolescents et le chaperon surexcité montèrent les marches quatre à quatre. Clés en poche.
Ils arrivèrent au premier étage en quelques secondes. Toutes les portes étaient ouvertes. Toutes sauf une.

-Nico ! s'écria Will.

Il se précipita sur la porte. Mais il eut beau toquer, pousser, tirer, hurler, elle ne bougea pas d'un pouce. Découragé, il s'écarta. Drago s'avança et sortit sa baguette :

-Alohomora, murmura-t-il.

Le battant s'ouvrit en grinçant. Ils se jetèrent à l'intérieur de la pièce comme si leur vie en dépendait.

L'intérieur était coloré de noir et de bordeaux, dégageant une atmosphère tamisée. Un tapis recouvrait le parquet ciré et un sac avait été jeté en travers du chemin. Un peu plus loin, sur un lit deux pièces au draps blancs, un garçon dormait.

Un garçon pâle, aux cheveux corbeau et à la respiration irrégulière. Il avait l'air vraiment mal en point. Son teint cadavérique y était pour quelque chose. On aurait dit un fantôme sur le point de s'évaporer.

Nico. L'evaporé. La prophétie.

"Partiront vers le sud secourir l'evaporé"





Chapitre très court mais je suis en panne d'inspiration et j'avais besoin d'une transition, donc désolée 😘😘😘

Réunis...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant