Préface/Prologue

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Préface:

Salut!

Donc voilà, je me lance dans cette histoire sans vraiment savoir où elle va aller. J'avais fait un plan mais, au fur et à mesure que j'écris je m'en éloigne... La description de l'histoire est donc très courte pour éviter d'écrire des choses qui s'avéreraient fausses sur la suite. 

Je ne sais pas encore si ce sera une nouvelle ou, qui sait, un roman mais j'espère de tout coeur qu'il vous plaira. Si vous trouvez des incohérences ou des choses qui sonnent fausses, signalez-le en commentaire. Apprendre de ses erreurs ça fait grandir. 

Je parle de choses que je ne vis pas, que je n'ai pas vécues donc il se peut que ce ne soit pas comme dans la "vraie vie". En même temps, la "vraie vie"est perçue différemment  par tout le monde alors... Je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Merci à ceux qui ont lu la préface,  vous méritez ma reconnaissance éternelle (non non je n'exagère pas).

Bonne lecture, Joli_Motme

*

L'homme était épuisé. Les lourds sacs de graviers lui brisaient le dos. A force de rester debout, ses genoux meurtris ne le portaient plus. C'était une torture pour lui de se déplacer, il piétinait, s'essoufflait. Lorsqu'il put enfin s'asseoir, son corps entier se tordit de douleur. Peut-être n'aurait-il pas du prendre la voiture ce soir-là. Son dernier soir.

Le camion lui apparut tel l'iceberg devant le Titanic. Incontournable. Ses bras ne lui répondait plus, la pluie s'écrasait sur le par brise et l'empêchait de voir clair. Le volant tournait tout seul, il ne contrôlait plus rien. Sa tête lui faisait affreusement mal. Il entendait les klaxons mais tout lui paraissait lointain, comme si il rêvait. Entre se battre et capituler, Jonathan avait choisi depuis longtemps. Il glissa et s'enfonça dans le poids lourd.

Il ne vit pas sa vie défiler, il vit sa fille. Sa grande fille. Sa seule fille. Celle avec qui il partageait tout. Son miracle. Elle lui disait que tout irait bien. Qu'elle serait là bientôt.

De toute façon il n'avait plus mal nul part. Tout va bien quand on ne souffre pas. N'est-ce pas ?

*

La mère, la femme pleure. La fille reste stoïque, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Elle ferme ses yeux et semble disparaître de ce monde. Ce monde où elle n'a plus de père. Au milieu, les valises et les tentes témoignent d'un autre temps. Un temps ou tout était possible. Un temps ou les weekends étaient signes de bon temps. Un temps ou le mot deuil n'existait pas. Pas dans cette famille.

Love, CharlotteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant