Chapitre(3/9)

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Prénom de fleur

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Après la journée riche en émotions que j'ai vécue hier, ma rencontre avec prénom de pierre précieuse ainsi que notre longue très longue discussion, il était évident que je puisse rentrer chez moi. J'avais cette énorme boule tout au fond de mon estomac qui se formait chaque fois que j'appréhendai mon tête à tête avec ma mère. Ce n'était pas de la peur comme telle mais plutôt de la honte mélangée à de la culpabilitée. J'ai passé un quart d'heure devant la porte main sur la poignée à visualiser encore et encore ce qui semble être le déroulement logique de cette scène (dispute avec ma mère) ainsi que son potentiel dénouement ( moi puni pour l'éternité). L'ampoule externe s'allume, laissant échapper la voix de ma mère dont la silhouette se fait remarquer de l'autre côté de la vitre teinte. Elle ouvre la porte, se trouvant désormais face à mois. On reste toutes les deux planté là avant qu'elle ne me prenne tendrement dans ses bras, un geste qui ne me laisse pas indifférente car je fond littéralement en larme.

- Je suis désolé maman, je ne voulais pas... Je...

Le poids de la culpabilité m'étouffe terriblement mais cela n'empêche pas que la chaleur de ma mère puisse m'apaiser. Je me sens tout à coup en sécurité et chez moi dans ses bras.

- chuuuut ça va aller ma chérie, l'essentiel est que tu sois rentrer à la maison saine et sauve. Dit-elle.

J'ai passé la nuit entière à pleurer dans les mains de ma mère avant de finir par m'endormir. Le lendemain matin, bien évidemment, l'interrogatoire avait eu lieu.

- Donc cet enfoiré a osé te plaquer ? Râle Cassandra ma meilleure amie.

- Bah je le comprend, t'as vu ta tête ! Lance sarcastiquement Théo mon petit frère qui s'écrase après que maman l'ai lancé son regard de ninja.

- Dire que c'était un charmant garçon, ça ira ma chérie on est là pour toi si t'as besoin de parler.

- Ou de pleurer, j'ai beaucoup d'espace dans mon télé...

Théo reçoit une gifle sur la tête qui le stop aussitôt dans son élan et poursuit.

- Ouais si tu as besoin de ton p'tit frère, je suis là pour toi.

- Merci Théo, toi aussi maman mais pour l'instant j'ai juste besoin de calme et de doliprane, j'ai un énorme mal de crâne.

- D'accord, aller vient Théo on va vous laisser entre fille.

- Ne vous inquiétez pas Judith je m'occupe d'elle. Dit Cassandra.

Maman récupère quelqu'un vêtements qui traînaient sur le sol, le met dans un panier avant de sortir, suivit par Théo, de ma chambre en fermant délicatement la porte.

- Raconte moi tout sur toute la ligne, ne néglige aucun détail. Me menace t-elle.

- Je préfère que tu puisses lire de toi même.

Je tend ma main pour récupérer mon téléphone posé sur la commode. Le débranche de la prise de recherche, le déverrouille puis je le tend à Cassy qui s'emploie à lire attentivement ma conversation avec mon petit ami. Rien que sur son visage on peut voir défilé successivement des émotions: colère, incompréhension, dégoût, colère à nouveau, étonnement.

- Ce mec est un véritable trou de cul, comment peut-il, mais qu'est ce qui ne va pas chez lui. Tu sais quoi ? Pas la peine de t'inquiété Dada je connais quelqu'un qui peut lui réglé son compte en seulement un appel.

POURQUOI ES-TU TRISTE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant