Chapitre(3/20)

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Dahlia Hope Madison

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- Et après ? Que c'est il passé ?

- On est rentré à la maison et pendant des semaines entières, j'essayai de me persuader que tout ce qui était arrivé, était vrai et que ce n'était pas dû à une sorte de stupéfiant mais rien. J'ai fais un bilan intégral : sang, salive, pisse, rien aucune trace de stupéfiant ni d'alcool. J'étais totalement perdu. Sans Enzo j'aurai sans doute sombré dans la folie.

- Je n'imagine même pas ce que tu as pu endurer.

- Le plus dur ce n'est pas d'être dans le déni. Le plus dur était les médicaments prescrits par les médecins de l'hôpital psychiatrique.

- Tu t'es faite interné ?

- Quand tu penses que l'amour de ta vie est peut-être le fruit de ton imagination, tu es prête à tout pour sortir de ce monde imaginaire pour se rendre compte du goût amère de la réalité.

- Je suis vraiment désolé. Mais toute cette histoire est beaucoup trop... Dingue. Et depuis tout ce temps tu n'était pas si loin. Marie Vane l'une des plus grande peintre de son siècle.

- Faut dire que je n'ai pas chômé du tout.

- Comme tu viens de me le promettre tu es là, ici à l'apogée de ta vie, tu n'as plus besoin de moi, tu t'es construite.

- Vois-tu ma belle, un soir je me suis réveiller en pleine nuit. Les mains tremblantes faute de médicaments, je me suis assise un moment puis j'ai saisi mon téléphone. Ton numéro était en haut de la file puis je suis sorti de mon lit pour allumer mon ordinateur et dans l'historique je suis tombé sur les recherches que j'ai mené sur toi. Alors je me suis dis : je n'ai pas pu inventer toutes ces choses, je n'ai pas l'imagination assez tordue pour ça. Je savais que je te reverrai dans plusieurs années, de ce fait, j'ai sorti ma plus belle toile toute blanche, mes pinceaux et mes tubes de peinture. Pour la première fois depuis des mois, j'ai cessé d'avoir des tremblements et j'ai peins comme si c'était la première fois depuis une éternité.

- Et qu'as-tu peins ?

- Toi Dahlia Madison, je t'ai peins toi. Disant ton portrait avec le peu de toi qui me restait dans la tête. Mon plus beau chef-d'œuvre. J'ai passé toute ma vie à contempler ce tableau qui m'a inspiré tous les autres.

- Alors tu m'aimais vraiment ?

- D'un amour impossible prénom de fleur.

- Hélas ! Tu as une famille maintenant, quelqu'un qui t'aime et qui t'attends.

- Exactement, ma fille Susanne.

- Pas d'amour ? Pas de...

- Femme ? Non bien sûr que non. Quarante ans en tant que célibataire c'est beaucoup je te l'accorde mais je t'ai toujours gardé dans mon cœur.

- Même pas quelques mésaventures ?

- Quelques unes mais qui n'ont pas durée.

- Tu n'as jamais été heureuse par ma faute alors !?

- Qu'est-ce que tu racontes jeune fille ! J'ai vécu ce que j'avais à vivre, élevé mon enfant comme il se doit, j'ai fais le tour du monde et j'ai aimé. Alors que demander de plus ? Si ce n'est de me reposer maintenant. Fini les cours de peinture, les grands galas et les expositions. J'ai déjà beaucoup donné. Maintenant c'est à toi de vivre ta vie.

POURQUOI ES-TU TRISTE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant