Chapitre(3/18)

27 4 0
                                    

Marie Vane

¥

~ Elle est partie, elle n'est plus là.

~ Vous êtes bien trop loin de la réalité ma chère enfant. Vous n'aurez jamais dû vous croiser, ni dans cette vie ni dans la suivante.

~ Que voulez-vous dire par là ?

~ Vous et cette autre jeune fille, n'êtes pas de la même temporalité. Si je vous avez laissé assise sur ce banc, elle serait coincé ici, dans votre réalité sans personne, sans famille.

~ Mais comment est-ce possible, comment cela a pu arriver ?

~ Je vous le direz dans quelques années, je vous le promet.

~ Comment ça dans quelques années ? êtes vous, HEYYYYYYYY !!!!!!!!!


Prénom de fleur

¥

- Je ne sais pas pourquoi mais avec toi, je me sens différente. C'est inexplicable j'ai cette impression qui le ronge de l'intérieur, c'est comme si...

- C'est comme si on se connaissait depuis suffisamment longtemps pour pouvoir se parler avec aise et sans gêne.

- Toi aussi ?

- Exactement, je t'ai vu seulement avant-hier mais je sens que je peux tout te dire, c'est incroyablement niais.

- Non, je ne pense pas et je ressens la même chose et plus encore.

- Plus encore ?

- J'ai la ferme conviction que je...

Une voix d'homme se fait entendre autour de nous, sa voix résonne comme un éco.

- Je suis navré de vous interrompre, encore une fois mesdemoiselles. Dit-il.

On se retourne vers la gauche et là, un homme semblant traversé une sorte de liquide apparaît devant nous, c'est le vieux monsieur de tout à l'heure mais comment faut-il ça ? Rubis comme pour me protéger place sa main gauche sur moi et se lève, comme prête à en découdre si nécessaire.

- Qui... Ou quoi êtes vous ? L'interroge t-elle.

- Je suis le jardinier !

- Je doute fortement qu'un simple jardinier puisse faire ce que vous venez de faire. Dis-je.

- Je comprend que vous soyez réticente et méfiante à mon égard mais écouter au moins ce que j'ai a vous dire.

- Causer toujours on verra.

- Je suis navré de vous l'apprendre mais vous devez vous séparer et vite ou sinon vous allez le regretter.

- Que voulez-vous dire par là ? Interroge t-elle.

- Mademoiselle Rubis Marie Vane né le dix-huit Août mille neuf-cents quatre-vingt*...

- Comment avez-vous eu ces informations ? Qui êtes-vous enfin ? Hurle t-elle.

Comment est-ce possible, en plus elle semble plus s'inquiéter pour les informations concernant son nom et prénom. N'a-t-elle pas entendu dans quelle année ou quoi ?

- Mademoiselle Dahlia Hope Madison, quelle est votre date de naissance.

- Pardon ?

- Pourriez-vous dire à votre amie, dans quelle année êtes-vous née ?

- Ne lui parle pas taré, en plus je connais sa date de naissance, elle vient de me le dire.

Je suis perdu, je n'y comprends absolument rien. Je saisi son bras placé devant moi, elle porte son attention sur moi.

- Dahlia est-ce que ça va ?

- Dit-il la vérité ?

- Quoi ?

- Dit-il la vérité, tu es né en mille neuf-cents quatre-vingt*...?

- Euh oui, mais t'inquiète j'avais compris que tu étais plus jeune mais pas avec plus de trois ans d'écart.

- Non ce n'est pas ça, je suis né le cinq Avril deux milles*... !

Son visage affiche une expression d'étonnement, elle me regarde avec un air dubitatif et surprise.

- Qu'est-ce que tu racontes c'est impossible, cela voudrait dire que j'ai soixante un ans et toi vingt-un ans.

- Qu'est-ce que cela signifie ? Dite nous !!!! Je hurle après le jardinier.

- Vous vous êtes échangé vos contacts mais il vous est impossible de vous joindre car vos différents numéros ne sont pas et plus attribué l'une pour l'autre.

- Maintenant que tu en parles j'ai fais des recherches sur toi et je suis tombé sur un Philippe Madison dont la fille s'appelle...

- Judith Hope Madison !?

- Exactement ! Et j'ai compris que ce n'était pas toi.

Ma bouche n'arrive plus à se fermer, toute cette histoire est hallucinante.

- C'est... C'est... Cela ne se peut, toute cette histoire n'a aucun sens.

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Parce-que Judith Hope Madison est le nom de sa mère !

- Vous vous foutez de moi là ? Est-ce que vous vous entendez parler ? Sa mère ?

- Cela ne vous semble pas bizarre que votre seul point de repère soit ce banc sous cet arbre ? Ne ressentez-vous pas une drôle de sensation, là maintenant ? Ou quand vous avez franchi ce parc ? Et surtout en ce moment précis, pas de vertige ? De nausée ?

- Moi si ! Dis-je.

- Ce sont les effets secondaires de la faille temporelle et maintenant que vous émergez regarder attentivement autour de vous, que voyez-vous ?

- Comment ça qu'est ce qu'on voit, il faut beau, tout est calme et paisible. S'exclame Rubis.

- Il y a également un ciel dégagé, sans nuage. Dis-je.

- Ceci est votre réalité mademoiselle Rubis pas la votre mademoiselle Dahlia, regarder attentivement.

Le paysage semble prendre une forme ovale puis plate. Ensuite flou, tout devient à peine perceptible, je recouvre mes yeux de mes deux mains.

- Mais que se passe t-il ? Hurlé-je.

- Dahlia !!!!

- Non mademoiselle, regarder et regarder attentivement.

J'ouvre les yeux et constate avec effroi que le merveilleux paysage qui se dessinait à peine sous mes yeux avait disparu, nous étions désormais dans un décor de film d'horreur avec un ciel sombre et nuageux, des débris et des déchets qui virevoltent en manège partout, le tonnerre gronde à en déchirer les cieux, c'est un véritable cauchemar.

- QU'EST-CE QUI SE PASSE ? Hurlé-je.

- La faille temporelle semble se refermer.

- Et alors ? Demande Rubis.

- Vous devez retourner dans votre temporalité mademoiselle Rubis.

Le temps s'obscurcit, nous pouvons à peine nous reconnaitre.

POURQUOI ES-TU TRISTE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant