CHAPITRE 3: ADAPTATION

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L'air frais caresse mes joues, et les font rougir. L'hiver sur la côte Est est bien différent de ce que j'ai connu à Vegas. Là-bas il fait toujours beau et chaud. Je m'enfile dans une allée de Lincoln Park, au loin je peux apercevoir la grande statue du président Lincoln. Et je ne sais si c'est le froid qui envahit mes neurones mais des larmes perlent à mes yeux. J'aurais aimé que Cooper voit ça, qu'il me prenne sur ses épaules tout en gueulant des conneries sur des politiciens corrompus. Je me dit qu'il aurait honte de voir que maintenant je travaille pour une agence gouvernementale, la même qui aurait pu l'arrêter trois mois plutôt. Hé Smoak ressaisit toi, c'est plus le moment de ressasser le passé, il faut allé de l'avant. J'ai besoin d'un verre tout d'un coup. Non Felicity, n'y pense même pas, oh et pis merde. Je trouve un petit pub dans une minuscule rue, si petit qu'une vingtaine de personne seulement peu y tenir. Je commande une bière puis un shot de tequila. Je sors de ma poche un paquet de cigarette e en sort une. Le barman me montre du doigt une pancarte sur laquelle est barrée une cigarette. Je descends de mon tabouret et sort un bille de vingt dollar de mon autre poche et sort. Dehors j'allume ma cigarette et avale la fumée qui vient chatouillé ma trachée. Un peu plus loin je remarque une foule de jeunes qui rigole, à moitié saoul, ça me rappelle des bon souvenirs et soudain mon cœur se serre. Je continu ma route tout en fumant et m'arrête net devant une discothèque. Et pourquoi pas, je vais pas pouvoir m'amuser avant longtemps. Je regarde rapidement ma tenue, détache mes cheveux et hausse les épaule d'un air satisfait. Le videur me regarde de haut en bas avant de me laisser passer. Ouf. Je retire ma veste et me dirige vers le bar. Je fais signe au jeune homme derrière le bar qui accoure vers moi.

-Une double vodka s'il vous plaît, criais-je au dessus de la musique

-Tout de suite, fit-il tout en posant un verre  devant moi.

Je le bois d'une traite avant de me dirigé sur le dancefloor, toute mes pensés s'envolent, Cooper, le SHIELD, ma mère... L'alcool coule maintenant à flot dans mes veines et mes jambes ne supporte presque plus le poids de mon corps. J'ai la nausée, il faut que je sorte. Je bouscule les gens sur mon passage, j'ai besoin d'air maintenant. Soudain je sens une main sur mes fesses puis deux. Je me retourne et gifle le mec aussi bourré que moi qui m'attire à lui avant de m'embrasser. Sa langue tente de se faire un chemin dans ma bouche mais je le repousse aussi vite. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou l'adrénaline mais je cloue l'homme au sol. Tout le monde me regarde stupéfait, je le suis autant qu'eux, et brusquement je me retrouve au sol. Mon corps s'étale sur le parquet, mes yeux se fermes peu à peu, pourtant je vois un des barman se précipiter vers moi et me porter jusqu'à un canapé. Quand je rouvre les yeux je voulais des milliers de petites lumières défilés à toute vitesse et le bruit d'un moteur. Je cligne plusieurs fois des yeux et me tourne. Et merde Steve ! Il est concentré sur la route, la mâchoire serrer, il a l'air pas très frais comme s'il venait de se réveiller. Je regarde ma montre et aperçois avec difficulté l'heure, j'ai de nouveau la nausée. Il me tend un sac tout en fixant la route.

-Au cas où. Dit-il en le lâchant avant de reposé sa main sur le volant. Les lumières de Washington s'éloigne de plus en plus, ne laissant plus que quelques points lumineux. La voiture finie enfin par immobiliser. Je n'ai même pas la force d'ouvrir la portière. Je sens le regard désespérer de Steve se poser sur moi, Je le voit sortir de la voiture et faire le tour pour me récupérer. Il me prend dans ses bras et referme la portière d'un coup de hanche. J'enfouis ma tête dans son cou, hume son parfum avant de refermer les yeux. 

Quand j'ouvre les yeux, il est planté là, assis dans le fauteuil en face de mon lit les coudes appuyé sur ses genoux, les doigts croisés. Son regard est noir de colère. Putain il me fait flippé quand il est comme ça. J'ai un mal de chien à m'asseoir dans mon lit tellement mon crâne me lance. Il n'a pas dit un mot. Il fini en fin par se lever pour me tendre un verre d'eau et un cachet.

- C'est pour la tête, grogna-t-il en se rasseyant.

Je reste silencieuse, honteuse. Mais qu'est-ce qu'il m'a prit. Mes vieux démons ont décider de me torturer encore un peu. J'ai envie de me cacher, de disparaître. Et pis tout à coup je le vois quitter ma chambre. Il commence à fermer la porte avant de la rouvrir légèrement.

-T'es attendue dans 10 minutes dans le bureau de Fury, grogna-t-il à nouveau.

Ça sent mauvais pour mes fesses. Je me lève tant bien que mal pour enfiler des habits  propres. Quand j'arrive devant le bureau de Fury ; j'hésite à franchir la porte. Mais sa voit me ramène à moi. Il me fait signe du menton de m'asseoir et je m'exécute sans broncher. 

- Vous savez mademoiselle Smoak, je suis au courant de tout ce qu'il se passe à Washington, alors comprenez mon mécontentement quand l'un de mes agents est appeler pour venir récupérer son élève en formation.

- Désolé, marmonnais-je

-Vous avez de quoi vous excusez, je vous donne un avertissement, la prochaine qu'un  événement pareil ce reproduit je vous met dans le premier avion pour Vegas, et n'attendez pas de mon agence qu'elle vous protège, suis-je clair. Dit-il assez calmement.

-Oui Monsieur. Soufflais-je

-Vous présenterez également des excuses à Rogers, lui qui commençait à vous appréciez, il va falloir travailler dur pour regagner son estime. 

J'acquiesce. 

-Vous pouvez y aller, dit-il avant de se rasseoir.

Sur le chemin de la cafétéria, je croise plusieurs personnes qui me dévisage tout les unes après les autres. Apparemment tout le SHIELD est au courant de ma folle escapade de hier. Génial. Comment vais-je réussir à m'adapter dans un monde avec autant de règles, moi qui défiait toute autorité il y'a à peine quatre mois.

BURNING LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant