BURNING LOVE

CHAPITRE 2: TRAINING DAY

L'homme c'est avancé vers moi, il m'embrasse le front avant de s'évaporer dans un brouillard, j'ai beau hurler pour qu'il revienne, rien. Je suis réveillé en sursaut par l'alarme de mon réveil. Putain encore ce rêve, je le fais depuis que mon père nous a abandonné ma mère et moi et depuis la mort de Cooper c'est de plus en plus fréquent. Je finis enfin par me levé, difficilement, et récupère mes affaires de toilette avant de me diriger vers les douches. Sur le chemin je croise quelques personnes toutes plus âgées que moi. Après m'être déshabillée et pris le temps de plier mon pyjama je me faufile sous la douche et laisse l'eau chaude coulée sur ma peau. Je pourrais y rester des heures. Je me sèche rapidement et enfile une serviette autour de moi. Je me redirige vers ma chambre où j'aperçois Steve qui m'attends devant la porte, les bras croisés et le visage fermé. Je grimace en me rendant compte que ma tenue n'est pas vraiment appropriée. J'enserre ma carte pour ouvrir la porte de ma chambre sous le regard légèrement amusé de Rogers. Génial ça commence bien, je suis à moitié à poil devant Captain America et visiblement en retard.

-T'as 20 minutes de retard Smoak, dit-il en me montrant sa montre, comme pour en rajouter. 

- Ouais je sais, j'ai jamais vraiment eu l'habitude d'être ponctuelle, répondis-je toujours aussi gênée

- Enfile des vêtements de sport et rejoint moi au 13ème étage, lança-t-il en rejoignant l'ascenseur.

   Je reste quelques secondes à mater le derrière du Captain avant de revenir à moi. J'attrape une brassière et un leggings dans ma valise puis m'habille aussi vite que possible. En arrivant devant la salle  Rogers installe un sac de kick-boxing et me lance une paire de gant de boxe à enfiler. 

- Frappe là-dedans tout en gainant tes abdominaux et garde tes bras ferme, lâche-t-il avant de commencer une série de pompes.

Je me retourne et lui fait face, je croise mes bras pour lui montrer mon mécontentement.

-Écoute Rogers, j'avais bien comprit que t'étais pas enchanter de faire du « baby-sitting » avec moi mais t'est pas obliger de faire comme si j'existais  pas.

-C'est pas que ça me dérange c'est juste que j'ai pas l'habitude, je pensais pas devoir m'occuper de l'entraînement d'une...

-Paumée je crois que c'est ce tu cherche, le coupais-je sèchement, mais tu vois moi aussi j'aurais préférée être chez moi à Vegas plutôt qu'ici, dans une organisation secrète du gouvernement, mais je suis obligée de faire avec, repris-je plus calmement.

-Je...Je...

-T'es coincé avec moi on dirait Rogers, et va falloir que tu fasse avec aussi apparemment, alors tu vas me faire le plaisir de lever tes jolies petites fesses et  essayer de faire de moi un semblant d'espionne, dis-je en lui tendant ma main. 

Il prend ma main que je lâche pour le voir tomber sur le derrière, étonné. Je pouffe de rire.

-Ça c'est pour avoir insinué que j'étais une paumé, dis-je un grand sourire aux lèvres, mais surtout fière de ma connerie. Soudain je me retrouve au sol aussi, ma tête cogne violemment le tapis et quand j'ouvre les yeux Steve me fixe incrédule.

-Tu voulais que je t'entraîne !

Oh il veut jouer à ce petit jeu avec moi.

-Essaye de me frapper, lança-il tout en ce mettant dans une position de combat.

Je donne un premier coup qu'il esquive comme un ninja, puis un second qu'il stoppe net.

-T'es trop prévisible dans tes coups Smoak, un adversaire avec un minimum d'entraînement te mettra à terre en quelques minutes seulement.

Je lance ma jambe pour frapper son entre-jambe mais je me retrouve une nouvelle fois au sol.

-Bien essayé, mais c'était trop lent.

-On peut faire une pause, demandais-je en me frottant la tête .

-Déjà fatiguée

-Tu sais c'est pas en me cassant que tu va pouvoir te débarrasser de moi, je suis plus résistante que ce que j'en ai l'air.

- C'est ce que je vois, dit-il en montrant la cicatrice sur mes côtes.

-Ouais un accident, j'préfère pas en parler. 

-Mhm, je pense qu'on est fini pour aujourd'hui, cette après-midi on commencera ton entraînement à l'utilisation des armes à feu, répondit-il en me tendant une serviette.

-Merci, lançais-je avant de quitté la pièce.

Je m'affale sur mon lit et ferme mes yeux, ma hanche me lance, je soulève mon pantalon pour voir apparaître un énorme bleu, putain il m'a pas loupé. Je me relève, retire mes habits pour revêtir mon uniforme. Je retrouve Rogers à la cafétéria, il est assit seul à une table, entrain de griffonner quelque chose sur une feuille. Je récupère un plateau puis me dirige vers sa table mais me ravise quand il relève la tête.

-Tu peux t'asseoir tu sais je vais pas te manger, souffla-t-il tout en continuant à dessiner.

-Je voulais pas te déranger.

Je m'assois et commence à manger tout en jetant un coup d'œil sur mon nouveau téléphone.  Aucunes nouvelles de ma mère, elle doit être trop occuper à fricoter avec les clients du casino . Après le repas nous nous dirigeons vers la salle de tire. Steve me tend un casque, de lunettes de protection et un gilet pare-balle puis se dirige vers armurerie. Il y sort trois flingues d'un calibre différent dans lesquels il enserre une cartouche de balle. Il me fait signe de me placer devant une cible puis de donne un pistolet. Le métal froid de l'arme me donne des frissons qui travers mon corps tout entier, l'adrénaline  s'empare de moi mêlé à un léger stress.

- Ça fait bizarre hein, la première fois qu'on en tient un, fit Steve en me ramenant à moi par la même occasion.

-C'est froid et flippant mais ça procure un espèce de plaisir, j'ai l'impression d'être toute puissante avec ce truc dans les mains, répondis-je tout en faisant passant le pistolet d'une main à l'autre.

Il reprend l'arme et m'en tend un seconde.

-On va commencer par celui-là, parfait pour un petit gabarit comme toi.

Il se place derrière moi et tend mon bras en direction de la cible, puis prend le second pour pour positionner ma main sur la crosse.

-Tes bras doivent être stable, tout comme tes appuis au sol, maintenant ferme un œil pour viser, appuie légèrement sur la gâchette et tire, chuchote-t-il derrière mon oreille. Je suis tellement déstabilisé que j'en loupe la cible et me prend presque le pistolet dans la tronche. Putain, je déteste rater quelque chose. Comment un mec que je connais que depuis deux jours peut me faire cet effet là, en même temps c'est pas tout les jours que Captain America est votre agent de supervision. Reprends toi ma vieille, tu radote. Le deuxième essais est plus concluant.

-Pas si mal Smoak ! Lança-t-il derrière mon épaule 

-J'ai ça dans le sang Captain ! Dis-je fièrement 

Il secoue la tête et roule des yeux. Et merde pourquoi j'ai dis ça. Malgré que je le trouve attirant ce gars m'exaspère, on dirais un coincé qui n'a pas d'humour. Après une bonne journée d'entraînement éreintant, je prend une bonne douche pour enlever la sueur et décide de passer la soirée en ville. Autant découvrir la ville dans laquelle je vais vivre un an.