BURNING LOVE

CHAPITRE 10: MENACE

La douleur envahit tout mon corps. Je sens mon sang coulé le long de mes hanches, puis de ma jambe. Je m'écroule, ma tête se fracasse contre le carrelage froid. Je sens mes paupières se fermer lentement. Je vois Steve bâillonné  sur une chaise pendant qu'un homme lui donne des coups au visage. Il tente de se débattre mais reçoit un autre coup dans le ventre. Mon champs de vision se brouille peu à peu jusqu'à ne plus rien voir. La douleur s'atténue mais encore présente. Quand je rouvre mes yeux Steve est inconscient sur la chaise. Le saignement s'est un peu arrêter. 

-Elle est réveillée boss ! Hurle un homme masqué.

Il se rapproche de moi et me relève brutalement et m'attache sur une chaise face à Steve. Un autre homme entre dans la pièce, plus grand, plus baraqué. 

-Mademoiselle Smoak, vous êtes de nouveau parmi nous, je crois que mon homme de main à été trop dur sur ce coup là, faut dire qu'il aime pas les petites emmerdeuse comme vous. Moi non plus d'ailleurs.

Il prend mon visage dans une de ses mains en appuyant avec l'autre sur ma plaie. Je gémis. Puis sa main se dirige vers mon ventre.

-Et si je faisait une petite entaille ici, je suis sûre que tu serais plus bavarde !

Il saisit un scalpel sur un établit puis l'appuie contre mon ventre.  

-Tu veux toujours pas parlé ?

Je lui crache au visage.

-Apparemment non.

Il m'entaille, et je pousse un cri, réveillant Steve, qui me regarde angoissé. L'homme se retourne et le dévisage.

-Ah ton ami s'est réveillé, il va pouvoir voir ce que te fais, à moins que ça soit toi qui regarde ce que pourrais lui faire, une électrocution ça pourrait lui faire du bien tu crois pas ?

-Je te jure que si tu le touche...

-Tu vas faire quoi, hein ?

Il pars chercher quelque chose dans la pièce d'à côté. Je regarde Steve, les larmes aux yeux. Il a un bleu sur le visage, et du sang coule de son nez et de sa lèvre.

-Ça va ? Demandais-je la voix tremblante.

-Oui et toi ?

-Je suis désolé Steve, j'aurais jamais due te convaincre d'aller à ce bar. C'est ma faute si on est ici.

-Hé regarde moi, tu y est pour rien. J'aurais dû les voir arrivés.

Je baisse les yeux.

-Oh regarder ça, on dirait que c'est plus que ton ami en faite.

Je remarque dans sa main qu'il tient une batterie de voiture avec des pinces crocodiles et dans l'autre un seau d'eau. Non,non,non, lui faite pas de mal. Il s'assoit devant Steve. 

-Alors on va voir à quel point le héro national est résistant !

Il allume la batterie, plonge les pinces dans l'eau, puis électrocute Steve, qui hurle de douleur. Je détourne le regard. La douleur revient. Je souffle pour me calmer. Les hurlements de Steve n'arrête pas dans ma tête.

-STOP ! 

Je supplie.

L'homme se retourne vers moi. Un regard vicieux illumine son visage. Je secoue la tête.

-Je vais vous donné le code, mais je vous en supplie laissé le partir.

-Qu'est-ce qui me dit que tu va me donné le bon.

-Rien. Mais si vous le tué vous aurais rien. 

-J'en suis pas si sûre.

Je respire un grand coup avant de saisir le scalpel que j'ai réussi à attraper pendant qu'il torturait Steve. Je le plante dans le cou de mon assaillant avant de le lancer à Steve qui se détache en quelques secondes. Avant de s'écrouler l'homme me donne un grand coup de point dans mes côtes faisant ressaigner ma blessure. J'ai la tête qui tourne et la nausée, j'aperçois à peine Steve foutre une raclée aux deux autres hommes qui finissent par terre dans un bruit fracassant. Il se précipite vers moi, détache mes liens et me porte dans ses bras puis me pose sur un canapé. Je lutte pour ne pas fermer les yeux.

-Reste avec moi Felicity, je vais appeler les secours, t'en fait pas, tout va bien se passé.

Je serre sa main et la pose contre mon coeur. Les sirènes de l'ambulance retentissent enfin. Deux ambulanciers descendent et accourent vers moi.

-Qu'est-ce qui sait passé ?

-Elle a reçue une balle dans l'abdomen et ils l'ont torturés.

-D'accord on va s'occuper d'elle, et vous ?

-Je vais m'en remettre.

-Vous êtes sur ?

Il hoche la tête. Mais mes yeux se ferment et quand je les rouvres je suis dans une chambre d'hôpital. Ma mère est assise sur une chaise à côté de moi. Je cherche Steve du regard. 

-Il est parti chercher un café.

-Maman qu'est-ce que tu fais là ?

-Steve m'a appelé, j'ai pris le premier avion pour Hawaii.

Steve rentre dans ma chambre, il a un regard endormi. 

-T'es réveillé, j'avais peur que tu t'en sorte pas.

-Je suis une dure à cuire.

Je rigole puis grimace à cause de la douleur.

-Fait attention t'es points de suture vont lâchés sinon.

-Merci d'avoir appelé ma mère.

Il me sourit puis s'assoit sur un fauteuil.

-Vous pouvez rester avec elle je vais allé me chercher quelque chose à la cafétéria. Demanda ma mère.

Quand elle s'éloigne je me met à pleurer.

-Hé calme toi, tout va bien, on est en sécurité.

J'attrape sa main et la serre contre moi.

-Je suis désolé.

-C'est pas ta faute, arrête de t'en vouloir, j'aurais du faire plus attention, mais j'étais pas assez concentré.

-On a qu'a dire que c'est notre faute à tout les deux.

Il me m'embrasse sur le front, je l'attire vers moi et l'embrasse.

-J'en était sûre !

Merde ma mère. Steve se relève brusquement.

-T'as pas pris le plus moche dis-donc !

-Maman !

Elle se met à rigoler. Je secoue la tête, désespérée. Je me réveille le lendemain, Steve est endormi et ma mère est au téléphone. Quand elle raccroche elle vient se rassoir vers moi.

-Ça va mieux ?

-Oui c'est moins douloureux que hier mais ça tire un peu.

-Fel, je suis désolé mais mon patron vient de m'appeler, il veux que je rentre, j'ai loupé une journée de travail.

-Vas-y maman, je vais m'en remettre. J'ai quelqu'un pour veiller sur moi.

-C'est ce que je vois, j'espère qui est bon au lit si tu vois ce que je veux dire.

-Maman !

-Ben quoi ! Bon allez je dois filer, le prochain avion est dans deux heures.

-Je t'aime maman !

-Moi aussi Fel, fais attention à toi !

Je la regarde s'éloigner en souriant puis me tourne pour regarder Steve encore endormis. Je pourrais le regarder pendant des heures malgré l'hématome sur sa joue. Quand il ouvre les yeux, il me sourit. Merde je crois que je l'aime vraiment en faite.