BURNING LOVE

CHAPITRE 27: CONSÉQUENCES

Je me réveille en sueur, incapable de respirer. J'essaye de réveillé Steve mais mon corps ne répond plus. Ma blessure s'est remise à saigner malgré les points de suture. Je tente de hurler, en vain . J'ai l'impression de vivre un cauchemar pourtant je suis bien réveillée. Je parviens finalement à bougé ma main et donne un coup sur l'épaule de Steve qui ne réagis pas. Puis un second qui le fais sursauté. Je vois sur son visage une détresse que je n'avais pas vu depuis longtemps, je l'entend à peine hurler le prénom de Natasha qui apparaît au coin de la porte le visage endormi. Elle se précipite vers nous et prend ma tête entre ses mains. J'aperçois Oliver arrivé dans la chambre suivie de Sara, elle me prend la main et s'assoit à côté de moi. Steve prend une grand seringue dans son sac et la plante directement dans ma jambe. Je hurle de douleur qui fini brutalement par revenir tout comme ma respiration. Il retire son t-shirt pour faire une point de compression sur ma blessure. Natasha part récupérer les clés du van pendant que le autres ramasse toutes les affaires et le ranges dans le fourgon. Steve ne me quitte pas d'une semelle, il me porte jusqu'au salon puis m'amène une gélule de morphine. J'ai à peine le temps de le remercier que je suis de nouveau prise de convulsions, ma tête bascule en arrière et me paupière se ferme rapidement. Je suis finalement réveillé par un boucan infernal, des dizaines de tuyaux sont reliés à mon corps. J'ai la gorge sèche. Quand je regarde autour de moi, je ne vois personne, la pièce est déserte. Je reconnais rapidement la salle de réveil du SHIELD, cette endroit ne m'avais pas manqué pour le peu dont je me souvienne. Il y fait toujours aussi froid et l'air empeste les produits chimiques. Une infirmière finit par pointé le bout de son nez, je la vois appeler sa collègue au bout du couloirs suivi de près par un homme tout vêtu de noir. Fury. L'une des soignantes retire l'un des tuyau pendant que l'autre enlève le masque à oxygène. Je vois la petite tête blonde de Steve passer la porte accompagné de Natasha qui à l'air bien fatiguée. Elle n'a pas du encore beaucoup dormir comme à son habitude. Je me redresse et arrache les quelques fils qu'il me reste sous le regard ahuri des infirmières. Je n'ai vraiment pas besoin de tous ses tubes qui m'injectent je ne sais quelles cochonneries. Steve quand à lui à le visage grave comme s'il venait de gronder une gamine, celui qu'il avait à chaque fois que je faisais des conneries. Je roule les yeux sous le regard amusé de Fury. Il fini par prendre la parole avec ce ton qui ferait peur à n'importe qui, il a toujours eu le don de te faire peur malgré sa petite taille et ce bandeau qui lui donne un air de Jack Sparrow des temps modernes.

- Mademoiselle Smoak, je ne pensait pas vous voir de si tôt, et surtout pas accompagné d'un justicier de Starling City qui a mis une de nos missions en péril.

- Je pouvais plus me passer de vous Nick, et pour ce qui est de Oliver Queen je ne pensait pas qu'il me suivrait, je suis désolé.

- Par chance vous étiez bien accompagnée. Mais que cela ne se reproduise pas, j'ai assez de paperasse à faire comme ça, et m'occuper de votre ami n'est pas l'une de mes priorités alors disons que pour cette fois je vais fermer les yeux sur son comportement mais je préférerais qu'il reste dans sa ville à s'occuper des malfrats.

- Bien monsieur.

- Je vois que vous avez de la visite alors je vais vous laissez mais dite à Monsieur Queen que la prochaine je ne serais pas aussi clément.

J'acquiesce et le regarde s'éclipser de ma chambre. Steve s'assoit sur mon lit et attrape ma main délicatement.

- Je ne sais pas si j'aurais été aussi clément.

Je suis amusé par la réaction de Steve, lui qui est toujours si gentil j'ai du mal à le voir en monsieur grognon.

- Bon au lieu de me regarder comme une cloche tu veux bien me donné mes affaires, je veux pas rester ici toute la journée, en plus il fait un froid de canard ici.

- Fel tu viens de te faire tirer dessus, tu dois te reposé.

- Hors de question, je vais bien comme tu peux le voir, en plus cette foutue chemise me gratte partout. Et pis c'est pas la première balle que je me prends donc ça va.

- Si tu le dit ! Fit-il en me tendant mon pantalon.

Je me lève et l'enfile et retire la camisole pour mettre mon pull qui porte encore l'odeur de Steve. Natasha m'aide à ramasser les quelques affaire éparpiller dans la pièce. Nous rejoignons Sara et Oliver qui sont coincé dans la salle des briefings, Sara se lève immédiatement quand elle me voit passer le pas de la porte et viens me serrer dans ses bras. Oliver n'ose pas bouger, il a l'air dans un autre monde, comme subjuguer par tout l'attirail des bureaux du SHIELD. Il finit par nous rejoindre en prenant garde à ne pas croiser le regard de Steve ou Natasha, d'ailleurs j'aimerais bien savoir ce qu'il a pu ce passé entre ces deux là pour qu'elle lui en veuille toujours autant après tant d'années. Je déverrouille l'un des ordinateurs et entame une recherche sur Slad Wilson, le dossier n'est pas très épais, seulement quelques pages mais assez pour trouvé quelques infos utiles. Je copie les dossiers sur une clé USB et la donne à Oliver.

- En attendant que je revienne à Starling.

- Tu rentre pas avec nous ?

- Non, pas tout de suite, j'ai quelques affaires à régler ici, juste le temps de plusieurs jours, un agent va vous ramener avec le quinjet, et par pitié ne fait rien de stupide cette fois-ci, je ne pourrais pas indéfiniment te couvrir.

Il hoche la tête puis attrape la main de Sara et s'en va en direction du hangar. Je soupire de soulagement en le voyant partir, non pas que ça présence me gène mais je ne veux pas l'avoir dans les pattes les quelques jours ou je serais à Washington. Je m'affale de tout mon poids dans l'une des chaises et laisse tombé ma tête en arrière. Natasha passe une main sur mon épaule et viens se mettre sur chaise à côté de moi.

-Enfin tranquille !

Je pouffe de rire, amusée par sa remarque. Steve quand à lui vérifie que nos deux invités surprise monte bien dans le quinjet grâce aux caméras de surveillance.

- Et si on allait se boire un verre dans ce petit bar où on avait l'habitude d'aller, j'ai besoin de me changer les idées, proposais-je.

- Ça ne se refuse pas ! Rogers ?

- Vous êtes pas encore prêtes, fit-il ironiquement.

Je lui donne une petite claque sur les fesses et attrape sa main puis le tire jusqu'à la porte.

- Je savais que tu était musclé mais pas aussi lourd !

Nous finissons par atterrir dans un petit bar en plein centre-ville et après une longue soirée bien arrosée je m'endors dans la voiture, complètement vidée par les événements de hier.