BURNING LOVE

CHAPITRE 5: PREMIÈRE MISSION

Je pose mon stylo quand la sonnerie retentis dans la salle d'examen. Je soupire. Je pose ma copie sur la table de jury et quitte la pièce soulagée. Quand je pousse la porte, l'air s'engouffre dans mes poumons, j'inspire un bon coup et passe la porte. Steve m'attend adossé au mur, les bras croisés.

-Alors ?

-On verra bien ce soir. Pour le moment j'ai besoin de me détendre, de m'éloigner un peu du SHIELD. 

-Tu veux aller en ville avec moi, j'ai quelques trucs à récupérer là-bas.

J'attrape la main qu'il m'a tendu et le suis jusqu'au parking. Je m'attends à ce qu'il prenne un des SUV du SHIELD mais se dirige vers une magnifique Harley-Davidson. Il me tend un casque puis chevauche la bécane.

-Et toi ?

-J'ai la tête dure ! s'exclama-t-il 

-Ouais j'avais remarquer. Le taquinais-je.

Je monte derrière lui, et m'accroche à ses hanches. Il démarre dans un vrombissement  et nous sortons de l'enceinte du SHIELD. Sur la route je prend le temps de sentir toutes les odeurs. Je colle ma tête contre Steve et profite de la sensation que me procure le vent frais sur mes joues. Nous arrivons sur le parking d'un centre commercial, noir de voiture. Super, des magasins, non je plaisante, je déteste le shopping. 

-Je dois récupérer une chemise au pressing, on peut aller faire un tour après si tu veux.

-Très peu pour moi, je suis pas fan de la foule qu'il y a dans tous ces magasins.

-Ça m'étonne pas plus que ça.

-Je suis pas très sociable.

-J'avais remarqué.

En passant dans les allées je remarque une veste en cuir qui me tape à l'œil.

-Tu la veux ? 

-Hein, quoi ? Non je l'aime bien c'est tout.

-Allez viens, dit-il tout en me tirant la main vers le magasin de fringues.

  En entrant il fait un signe à une vendeuse qui accoure, puis s'arrête net. Elle bafouille, je dirais même qu'elle bave. Une onde de jalousie me parcours toute entière. Merde, qu'est-ce qu'il m'arrive. Qu'est-ce qu'elle ont toutes à le maté comme ça. Je sais que c'est Captain America mais faut pas abuser. Je me racle la gorge. Elle se ressaisit et sourit de toute ses dents à Steve. Je lui prends la main et sourit à mon tour à la vendeuse. 

-Mon copain voudrais m'acheter cette veste, grognais-je tout en la montrant du doigt.

-Oh oui bien-sur, en quelle taille ?

- En S, je pense.

La vendeuse se dirige vers le mannequin puis revient quelques minutes plus tard une veste dans les mains.

-Tenez, il vous faut autre chose ?

-Non, ça ira, merci, répondit Steve.

En sortant Steve s'arrête d'un coup.

-C'était quoi ça Smoak ? J'ai eu l'impression que t'étais jalouse ! 

-Quoi, non, je... T'as vu la façon dont elle te regardais, aucune discrétion.

-C'est bien ce que je dis t'es jalouse, gloussa-t-il.

Démasquée.

-Si ça peut te faire plaisir d'y croire.

On finit par quitter le centre commerciale, sur la route Steve fait un détour par sur fast-food.

-Tiens, c'est le meilleur resto si on peut appeler ça un resto de la ville.

En reprenant le périphérique, Steve bifurque en direction de Bethesda, puis s'engage sur un chemin boisé. Il se gare sur le un petit parking, descend et me fait signe de la suivre. Il s'enfonce dans le bois jusqu'à une petite cabane, qui donne sur un étang.

-Ça c'est mon petit bout de paradis, quand j'ai besoin d'être loin de tout les problème du SHIELD.

Je hoche la tête et m'avance sur le ponton, retire mes chaussures et m'assois. Il me rejoint en me tendant un paquet de frite, nous restons silencieux assis, l'un à côté de l'autre, bercé par les vague qui frappe les berges et les oiseaux qui chantent. Soudain le téléphone de Steve se fait à sonner, il se relève et s'éloigne. Après quelques minutes il revient vers moi, et me tend le téléphone. Ma mère, enfin elle daigne me répondre. Je raccroche après avoir discuté quelques minute avec elle, elle va bien, c'est le principal. Soudain je vois Steve retirer son tee-shirt puis son pantalon. Il compte me faire un strip-tease ou quoi, je dirais pas non. Je le voit s'élancer vers moi et plonger dans l'étang, il est taré. Il m'éclabousse puis me tire dans l'eau. Je hurle. Putain qu'est-ce qu'elle froide. Il se met à rigoler, il est beau quand il rigole. Je nage vers lui et tente de le couler mais c'est moi qui me retrouve sous l'eau, quand je remonte à la surface il a disparut. Je sens sa peau frôler la mienne et frissonne, comment il arrive à faire ça. Pourtant j'ai beau l'apprécier, j'ai toujours cette crainte de l'abandon ancrer en moi, je crois que c'est pour ça que je veux pas m'attacher à lui. A cause de mon père, de Cooper. Pourtant quand je suis avec lui, je me sens moi-même. Tu te ramolie ma vieille, faut se reprendre. Je m'accroche dans son dos et enfouie mon visage dans son cou. En sortant de l'eau, Steve me tend son tee-shirt, puis se retourne brusquement. Je comprends rapidement le réaction de Steve quand je  remarque que mon top est devenu transparent laissant apparaître mon soutiens-gorge. Je retire les deux et enfile le tee-shirt de Steve puis retire ensuite mon jean. 

-C'est bon Rogers, me dit pas que t'as jamais vu une fille en sous-vêtements.

Il baisse le regard, et je comprend rapidement que c'est le cas.

-Et toi ? Tu vas mettre quoi ?

-T'en fait pas pour moi, allez monte,on va être en retard pour les résultats de l'examen.

C'est vrai, j'avais oublier. Je chevauche la moto et m'agrippe à lui. Au retour Steve emprunte un autre chemin dans la campagne. En arrivant, je me précipite vers le tableau d'affichage oubliant ma tenue très peu conventionnelle. J'ai réussi ! Je soupire de soulagement. 

-Félicitation. T'es officiellement un agent du SHIELD apte pour aller sur le terrain. Souffla Steve derrière mon oreille.

Je me rends enfin compte ma tenue n'est vraiment pas adéquat quand je remarque le regard amusé des autres recrues qui viennent voir leur résultat. 

-Je crois que tu devrais te changer, murmura-t-il à mon oreille.

-Ouais c'est sûr. 

- Maintenant que tu es apte, tu devrais recevoir ton affection dans quelques jours.

A peine a-t-il dit ces mots que je reçoit un message sur mon téléphone. Je le donne à Steve qui le regarde stupéfait. 

-Ben ça  été rapide dis-donc.

-C'est pas le tout de le dire.

-File te changer et rejoint moi au hangars dans 20 minutes.

Les portes s'ouvre et le quinjet décolle. Direction Cuba.