BURNING LOVE

CHAPITRE 33 : NEW YORK, NEW HOME.

Les cartons de déménagement s'empilent un à un dans l'immense salon de nouveau loft que j'ai acheter avec Steve. La vue est magnifique, donnant sur la grandeur de Manhattan et à quelques rue de la tour Stark. J'ai encore du mal à réalisé que ma vie ne sera plus jamais la même, enfin plutôt comme je ne l'avais imaginée. Je rejoins Natasha et Steve dans la chambre qui tente de monter le lit avec quelques difficultés. J'esquisse un petit sourire en le voyant chercher dans la boîte à outil le tournevis sans trop savoir lequel est le mieux adapté ce pied de lit. Je colle un baisé dans sa chevelure blonde et m'affaire au montage de la table de chevet que je monte en quelques minutes sous le regard ahuri des mes deux acolytes. Nous sommes finalement interrompus par la sonnette de la porte d'entrée, j'ouvre la porte qui laisse apparaître un Clint Barton bien essoufflé et Tony qui pouffe de rire sur la tenue peu habituelle de celui-ci. Deux paires de mains ne seront pas de trop pour déballer les affaires. J'attrape les clés sur la commandes et part à la recherche d'un coffee shop pas trop loin. Sur le chemin j'aperçois une voiture qui me suit depuis quelques minutes déjà, j'accélère le pas et m'engouffre dans une petite ruelle, mauvaise idée, je tombe sur un couple en pleine séance de papouilles, je fais finalement demi tour pour revenir sur mes pas et enfin trouver un Starbucks. Mais la voiture est toujours là, garer juste en face, elle ne bouge pas, je saisis mon téléphone et prends discrètement la plaque d'immatriculation que j'envoie à Steve. Après avoir payé et récupérer je reprends la route de l'appartement et encore une fois la voiture me colle de près. Je lâche brutalement mon sac et attrape mon arme dans son étuis. Tous le monde se met à hurler et fuir dans tous les sens effrayant le conducteur de la voiture mystérieuse. Elle tourne brusquement et s'enfile dans une rue à contre sens avant de disparaître. Je ramasse mon sac et retourne au loft comme si rien ne s'était passé. Je rejoins mes amis qui sont assis dans le salon à même le sol entrain de lire la notice du canapé.

- J'ai quelque chose qui va vous faire le plus grand bien ?

- Super, on en avait vraiment besoin. Lança Natasha en attrapant un café.

- Dis tu veux bien vérifier quelque chose pour moi, en allant les chercher il y avait une voiture qui me filait, j'ai réussit à prendre sa plaque mais elle a disparue quand j'ai sortie mon arme.

- Oui bien-sûr, je vais jeter un œil.

Elle attrape mon PC sur le plan de travail et rentre le numéro dans le fichier des immatriculation. Des centaines de véhicules s'affiche, aucun ne ressemblant de peu ou de près à celui de tout à l'heure jusqu'à ce que le logiciel s'immobilise sur la bonne.

- D'après ce qu'il y a écrit c'est une voiture gouvernementale, du FBI plus précisément.

- Du FBI ? Pourquoi, enfin je veux dire je n'ai rien qui pourrait les intéresser.

- Je me renseignerais mieux demain pour l'heure on a encore un canapé à monter et des cartons à déballer.

J'attrape le cutter et m'affaire à déballer les affaires et à les rangers le mieux possibles. La journée passe à une vitesse folle et il est déjà presque vingt heures. Les cartons sont presque déjà tous rangés ou vides. J'attrape Steve au coin d'une pièce et colle un baisé sur ses lèvres et j'entends derrière nous les hués de Tony. Je le porte un petit coup à l'épaule et colle un baisé sur sa joue.

- Fallait me le dire que tu étais jaloux mais c'est à Pepper qu'il faut demander pas à moi, d'ailleurs en parlant d'elle, quand est-ce que tu pense lui faire ta demande ?

- Bientôt en espérant qu'elle vieille bien de moi pour le restant de ses jours.

- J'en suis sûre, elle te supporte déjà depuis quatre ans une éternité de plus ne devrait pas l'effrayer.

- Ouais, ouais je l'espère.

- Bref trêve de bavardage, si on allait se manger un truc en ville, je meurs de faim, pas vous ?

Je les vois tous lâcher leurs outils et acquiescer comme si c'est ce qu'ils attendait depuis des heures. J'enfile une veste et nous partons en direction d'un petit restaurant situé en plein centre de Manhattan. L'endroit est plutôt chic et calme, réserver à une clientèle particulière. Nous nous installons à une grande table en attendant que les autres membres de l'équipe arrivent, Pepper est finalement la dernière à arriver accompagner d'un homme que je ne connais que trop bien, Oliver. Bon dieu mais qu'est-ce qu'il fait là. Je vois le regard de Steve s'assombrir. Je me lève brusquement, attrapant le poignet d'Oliver au passage pour l'emmené dans un endroit plus tranquille.

- Oliver, qu'est-ce que tu fais à New York ?

- Voyage professionnel, et je voulais voir une amie mais si je te dérange je peux repartir.

- Non, bien-sur que non mais je ne pensait pas te revoir c'est...

- Bizarre ? Oui je m'en doute mais je voulais savoir ce que mon ancienne assistante de direction devenait et tu as l'air plutôt épanouie, je suis content pour toi Felicity...

- Merci Oliver, et toi comment ça se passe à Starling City ?

- Bien, Sara est retourner à Nandat Prbat avec la ligue des assassins et Roy fait officiellement parti de la team donc ça peut aller et toi ?

- J'assiste les Avengers sur leurs missions et j'entraîne les nouvelles recrues, disons que ma vie à radicalement changer de ce qu'elle était.

- Ouais c'est sûre... Et toi et lui enfin tu vois quoi, vous êtes toujours ensemble ?

- Oui, on vient de s'installer dans un superbe loft, il me rend heureuse et je l'aime vraiment, je me sens en sécurité avec lui.

- Tant mieux, bon je crois sincèrement que je ne vais pas rester finalement, le jet décolle tôt demain matin et je ne pas trop dormi ces temps-ci entre Slade et les autres, enfin tu vois ce que je veux dire.

- Oui j'ai vu ça mais s'il-te-plaît Oliver reste prudent et fais la bise à Dig de ma part.

- J'y manquerais pas, à plus tard Felicity, prend soin de toi.

J'acquiesce et le regarde sortir du restaurant avant de rejoindre les autres à table qui me fixent tous interrogateurs.

- Mon ancien patron, soufflais-je.

J'embrasse Pepper et me rassoit à côté de Steve qui attrape ma main fiévreusement, je n'avais jamais autant vu de jalousie en lui et quelque part ça me rassure de savoir qu'il tienne à moi au point d'être aussi protecteur que ça. Le repas se fait dans la bonne humeur et les rires jusqu'à tôt le matin, Tony et Pepper nous ramène gentillement jusqu'à l'appartement. Je m'affale sur le lit qui s'écroule nous prenant dans un fou rire interminable.

- Bon ben je crois que tu devras revoir tes cours de bricolage Rogers...