jour cinq | partie deux :"pourquoi tu as fait ça ?"

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quinze mai 2023.
paris, france.
•••

omniscient.

Adélaïde se réveilla en douceur pour une fois. Son cauchemar ne l'avait pas hanté toute la nuit, ce qui était un bon point.

Elle caressa la joue de son copain, qui dormait toujours. Ce dernier émit un sourire en coin, qui dit également sourire la jeune femme.

- « Salut. »

Il embrassa sa copine avant de se relever.

- « Je pense qu'on devrait parler de ce qu'il s'est passé cette nuit quand je suis rentré.

- On pourrait aussi éviter le sujet.

- Adélaïde.

- Arrête de m'appeler comme ça.

- Je n'arrêterai pas. Pourquoi tu as fait ça ?

- Tu me demandes vraiment pourquoi Adil ?

- Je pensais que tu arrivais à t'en sortir, je pensais qu'avec tes séances de psychologie tu pourrais y arriver.

- Tu croyais vraiment que j'allais guérir en si peu de temps ?

- Ça fait plus d'un an Adélaïde.

- Mais tu sais qu'il n'y a pas que ça Adil. Donc arrête, s'il te plaît. »

Elle se lève avant de prendre des affaires pour se rendre jusque la salle de bain et s'y enfermer.

Elle se laisse glisser contre la porte, en larmes. Ces mêmes larmes qui ne cessent de couler depuis un an.

Il toque à la porte, elle ne préfère pas répondre.

- « Adé, ouvre-moi.

- Non.

- Adé...

- Non Adil, je dois aller chez la psychologue de toutes manière.

- Et qui t'emmène ? »

Elle se mordit la lèvre avant de s'habiller puis d'ouvrir la porte.

Adil attendait derrière.

Elle le regarda à peine quelques secondes avant de l'embrasser. Bien qu'ils s'embrouillent souvent, depuis quelques temps, ils s'aimaient.

Ils s'aimaient d'un amour si puissant.

- « Ne refais plus ce que tu as fait cette nuit. Je t'en prie. J'ai eu tellement peur. »

Elle ne répondit pas et resta dans les bras de son copain.

Ils mangèrent ensemble, puis le footballeur emmena sa petite amie à son rendez-vous chez la psychologue, avant de se rendre à son entraînement.

Ils s'étaient qualifiés pour la finale de la Ligue des Champions, la saison n'était pas finie pour les joueurs du Paris-Saint-Germain.

- « Bon allez, salut Adil.

- Salut.

- Pas la peine de venir me chercher après ton entraînement, je rentre en skate.

- J'avais cru comprendre.

- À tout à l'heure. »

Elle l'embrassa tendrement avant de se détacher puis de sortir de la voiture.

sept jours» ADIL AOUCHICHE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant