« Pas comme les autres »

154 6 0
                                    

Le lendemain matin, je me réveillai en pleine forme et le sourire aux lèvres. Cette nuit, j'avais très bien dormi. Puis, petit à petit, mon sourire s'effaça et je réalisai qu'il fallait que j'aille voir les cinq psychopathes à 11h. Je regardai l'heure de mon cellulaire qui indiqua 9h.

Moi (découragée) : Merde! Il me reste seulement 1h30 de relaxation avant que je parte pour arriver à l'heure.

J'entendis mon amie qui bouge dans ses couvertures, ce qui m'indiqua qu'elle était entrain de se réveiller. Elle tourna la tête vers moi et me sourit.

Maria : Salut! Bien dormi?

Moi : Salut! Oui, très bien cette fois-ci. Toi?

Maria : Moi aussi!

Elle sortit de son lit et se mit sous les couvertures du mien. Elle me regarda attentivement.

Maria : Qu'est-ce qu'il y a, ma belle?

Moi : Rien.

Maria : Je te connais. Je sais quand il se passe quelque chose.

Moi : Comment?

Maria : Dans tes yeux. C'est comme si tu parle avec tes yeux.

Moi (en soufflant) : Il ne me reste même pas 1h30 de relaxation avant mon départ pour le poste de police.

Maria me dit des mots rassurants pour m'encourager à y aller. Quand ce fut l'heure de partir, on s'habilla chaudement et alla à l'accueil. Maria se dirigea vers son homme et ils s'embrassèrent.

Moi : Bonne journée, les amoureux!

Eux : Bonne journée!

Je sortis de l'hôtel et le voiturier m'amena ma moto.

Moi : Merci beaucoup!

Le voiturier : De rien!

Je mis mon casque, enfourchai ma moto et démarrai. Rendue au poste, je stationnai ma moto et allai à l'intérieur du bâtiment. À l'intérieur, j'enlevai mon casque et j'aperçus l'officier Gordon qui me regarda. Je me dirigeai vers lui et on se sourit.

Gordon : Bonjour! Comment allez-vous?

Moi : Vous pouvez me tutoyer. Je vais très bien, merci! Vous?

Gordon : D'accord et toi aussi, tu peux me tutoyer. Moi aussi, je vais très bien!

Moi : Désolée, c'est l'habitude de vouvoyer.

Gordon : Je comprends. J'imagine que tu es là pour nos cinq délinquants.

Moi (en riant) : C'est exact! Je suis là pour vos cinq délinquants.

Gordon sourit.

Gordon : Je les appelle comme ça, parce que c'est pour pas que les autres aient peur. En plus, ils sont de plus en plus énervants. Ils te réclament tout le temps et quand ils ne te réclament pas, ils parlent de toi comme si tu es leur copine.

Moi : C'est quand même flatteur.

Gordon : Oui, mais quand on entend toujours ton nom à longueur de journée. Je ne veux pas te vexer.

Moi : Ne t'en fais pas, je comprends. C'est quand même intense! Ça fait même pas un jour que je ne les ai pas vus.

Gordon : C'est exactement ça! Bon, on va aller voir avant qu'ils te réclament.

Je ris de bon cœur. Soudain, j'entendis une voix.

??? : James Gordon! Ne la retiens pas! On veut la voir!

On se dirigea vers la voix et je vis la cellule des cinq psychopathes.

Moi : Arrête de crier, Jérôme.

Jérôme : Comment as-tu su que c'était moi?

Moi : J'ai reconnu ta voix, gros bêta.

Jeremiah : Hahaha! Gros bêta!

Jérôme donna un coup à la mâchoire de son frère et lui jeta un regard noir.

Jérôme : Tu n'as pas le droit de m'appeler comme ça!

Moi : Stop!!!

Victor s'approcha de moi avec un petit sourire au coin de ses lèvres.

Victor : Tu es vraiment venue.

Moi : Je n'avais pas le choix.

Victor : Tu es très belle.

Moi : Quoi?

Oswald s'approcha de moi aussi.

Oswald : Tu n'as pas remarqué quelque chose sur notre cher Victor?

Moi : Quoi?

Ed : Il s'est fait beau, pour toi.

Tous les gars, sauf Victor, rigolèrent. Victor leur jeta un regard noir et se tourna vers moi. Je rougis un peu et lui aussi.

Jeremiah : Alix?

Moi : Quoi?

Oswald : Tu n'es pas comme les autres. On le sent.

Moi : De quoi parlez-vous?

Ed : Tu es plus spéciale à nos yeux. On s'intéresse à toi.

Jérôme : Victor s'intéresse beaucoup plus à toi!

Victor le gifla à la tête.

Victor (en rougissant) : Peux-tu arrêter de parler?

Jérôme : Anh!!! Il est tout rouge!!

Tous les gars sauf Victor : Victor est amoureux! Victor est amoureux!

Victor (en rougissant encore plus) : Ce n'est pas vrai!

Je devins rouge tomate.

Jeremiah (en me regardant) : On aimerait apprendre à te connaître, mais la cellule nous empêche un peu.

Jérôme (en boudant) : C'est vrai! Ce n'est pas juste! Il faut faire une évasion!

Gordon : Même pas en rêve! C'est l'heure! Alix doit rentrer chez elle.

Tous les gars : Non!!!!!

Gordon : C'est non négociable!

J'allai partir lorsqu'une main me prit la main. Je me tournai vers le propriétaire de la main et vis Victor. On se regarda dans les yeux et il me lâcha la main en me faisant un clin d'œil. Je suivis Gordon et il me souhaita une bonne fin de journée et moi également. Lorsque je me dirigeai vers ma moto, je sentis quelque chose dans ma main. Je regardai et aperçu qu'il y avait un collier qui avait un fusil au bout.

Moi (en rougissant) : Victor. Il faut que je lui rende.

Je me dirigeai vers Gordon qui attendait que je parte.

Moi : Je vais revenir demain.

Gordon : Très bien!

À suivre...

Rencontres inattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant