Chapitre 10 :

57 2 2
                                    

J'ouvrai les paupières délicatement, mais mes pupilles se retracterent au vue de cette endroit sombre.De plus une légère odeur inconnue me piquai les yeux et les narines. Au loin, je crus entendre deux graves voix masculines ainsi qu'une voix féminine .

Je ne pouvais percevoir aucun son audible que des chuchotements et des halètement de la part de la jeune femme,rien qu'en entendant cela je pouvais imaginer son visage inondé de larmes, au vu des légers sanglot à peine discernables.

Je tenta tant bien que mal de connaitre ma position, malgré la faible luminosité. Un léger rayon de lune éclairant le sol me permettait de voir le bas de mon corps. Mon coeur sauta un battement lorsque je vis mes jambes griffées, perforées ainsi que mordu à certains endroits.  Une rivière de sang coulant sur celle ci.

Je plaçait mes cheveux derrière moi afin de m'examiner un peu plus en détail. Je mis mes bras devant le rayon de lune et remarqua une scène semblable à celle d'avant , mes membres étaient martelés de partout, de plus mes hématomes et mes brûlures me faisait un mal épouvantable !

Quelques larmes commencèrent à couler le long de mon visage lorsque je réalisa dans quelle situation je me trouvais. Je suis une femme forte ne se laissant pas emporter par la panique à la base, mais... Force est de constater le contraire, à bout d'énergie je laissa alors retomber ma tête et sombra dans le sommeil.

Un cri strident de l'autre côté de la pièce me tira de mon sommeil, inquiète, j'essayais tant bien que mal de bouger malgré les chaînes qui me retenaient les poignets. Je pu appercevoir une jeune femme, elle avait de long cheveux noir détaché ainsi qu'une peau très claire faisant ressortir ses yeux clairs.

Tout à coup mon regard croisa celui de ses kidnappeurs et par réflexe je me suis cachée derrière le mur à ma gauche malgré les chaînes je pu traîner la chaise. Tandis que les bruits de pas s'intensifiaient mon coeur ne cessait d'accélérer, prise de court, je tenta de  ramper le plus vite possible à ma place.

(Parole des kidnappeurs)

Hey ! T'as pas entendu quelqu'un ?

Non pourquoi ? Tu veux que je vérifie la cellule de la nouvelle ?

Je veux bien pour être sûr

Les talons de ses chaussures faisait un bruit infernal, il m'était impossible de réfléchir à quoi que se soit. Avant même que je ne me calme une silhouette était en train de me fixer à travers les barreaux de ma cellule. Cependant me pensant inconsciente il fit demi-tour presque immédiatement.

Le lendemain matin

(Parole des kidnappeurs)

Hey toi va chercher la jeune fille la bas !

Immédiatement chef !

Ses paroles se répétaient en boucle dans mon esprit, j'entendais déjà ses pas, s'en était définitivement fini pour moi.
Je bloqua mes jambes entre mes bras et ma poitrine et me replia sur moi même. J'avais peur, tellement peur de ce qu'il allait m'arriver

Livaï... Aide moi... (les larmes aux yeux)

Les bruits de pas se rapprochait de plus en plus, dans quelques instants j'allais voir le visage de mon tortionnaire.

(Voix du kidnappeur)

Heyyy ma jolie j'arrive, j'espère que tu es prêtes !

Je m'apprêtais à répondre mais ma voix se brisa sous mes sanglots.

J'étais désormais assise sur la chaise, celle-ci se trouvait en plein centre de la salle dans laquelle je me trouvais, la lumière de l'extérieur l'éclairant.

Ça y est, c'est ma fin, il est là, devant ma cellule, me fixant de ses yeux vitreux tout en me souriant sadiquement. Mes yeux étaient incapables de pleurer, j'étais déshydratée et terrifiée. Il déverrouilla le cadenas de la porte et entra sans la refermer, j'avais encore de l'espoir...

On va bien s'amuser tous les deux

Laissez moi ! Barrez vous ! Hors de ma vue !

Sinon quoi ! Qu'est ce que tu vas faire !
( Il enleva sa capuche et je pu apercevoir son visage )

Rei... Reiner !?
Mais... Détache moi se sont des psychopathes !
Je t'en prie !

( Il ria fierment)
Écoute ma petite T/S, tu seras mon repas d'aujourd'hui, celle d'hier ne m'a pas satisfait.

Non... Ne fais... Pas... Ça !

En quelques secondes seulement il se retrouva sur mes cuisses, assis confortablement sur moi... Je savais ce qu'il allait se passer.... Je ne peut pas le laisser faire. Une lueur d'espoir m'apparut lorsque je me souviens soudainement que je n'étais plus menottée depuis l'incident d'hier.

~

Et voilà la suite, j'espère que ça vous plait toujours autant. N'hésitez pas à donner vos avis en commentaire et vous abonner si ça vous plait 😁🦋

Livaï x Reader : Il ne suffit d'un rien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant