Le 5ème Pevensie (En Pause)

Chapitre 4 : Le monde de l'autre côté

Ce qu'ils voyèrent à présent, ils n'en croyèrent pas leurs yeux : à la place de la sombre cave du pensionnat, se tenait une immense plaine vide. Oliver et John s'avançèrent pour voir ça de plus près. C'était tellement extraordinaire qu'Oliver se frotta même les yeux pour voir si il ne rêvait pas. John commença alors à se poser des questions :

– Heu... je ne crois pas qu'on soit toujours au pensionnat Oliver...

– En effet, et ce n'est ni la cave qui se tient devant nous.


Après ces paroles, les deux pensionnaires continuèrent à s'avancer, ils en profitèrent pour regarder ce qui se tenait devant eux. Ils se demandaient tout les deux si il n'y aurait que ne serais-ce une présence, mais rien. Tout à coup, le châtain fut intrigué par un arbre. Cette arbre, c'était un cerisier sans fleurs, et il lui semblait l'avoir déjà vu quelque part... Son ami, lui, semblait plutôt inquiet. Voyant la détresse dans son regard, il lui demanda :

– Ça ne va pas John ? Qu'est-ce qui te tracasse ?

– Je..je.si on est perdu ici, qu'est-ce qu'on va faire ?

En entendant sa voix toute petite, Oliver commença alors à s'inquièter pour son ami, et il réfléchit aussi à la réponse qu'il pouvait lui donner, sans le brusquer et en étant positif :

– Ne t'inquiètes pas, on va bien trouver à manger, ça à l'air d'avoir des arbres fruitiers par ici..

– Mais tout est mort ici !

Le regard de John changea, et ce n'était plus le regard d'ange qu'il portait depuis son arrivé au pensionnat, il était triste et en colère, Oliver le voyait bien, dans ses mots, ses phrases... Il ne savait plus quoi faire pour le rassurer, et puis, il avait raison, ils étaient au milieu de nulle part, sans quoi manger, ni s'abriter. Qu'allaient-ils devenirs ici, à présent ? Ils l'ignorait.

En attendant, Oliver regarda dans sa poche si il n'y avait pas des choses intéressantes. Il en sorti alors, un carnet et un paquet de nougats qu'il avait gardé depuis son départ au train, que sa mère avait acheté au-cas-où. Il prit un nougat du paquet, et le tendit au blond qui semblait avoir besoin de reprendre ses esprits. Il se tourna vers le châtain avec un air de chien battu, puis, il prit le nougat que lui tendait son seul véritable ami. Il le mangea sans chichi avant de le remercier et de se retourner dans son coin. Oliver fît de même, il mâcha et avala la sucrerie avec délice, c'était ses préférés, et il était content qu'il lui en reste. Il en garda alors deux, pour le moment où il lui en re-faudra. En attendant que le temps passe, il fît un petit somme, pendant que le blond, lui, ne reste sans rien faire...


                                        * * *

Lorsque le Pevensie se réveilla, il remarqua que son ami était penché sur lui. Étant toujours dans les vapes, et venant juste de se réveiller, il sursauta en voyant son ami faire :

– Oliver ! Ce n'est que moi ! N'ai pas peur !

– Désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais je me demandais ce que tu regardais quand je dormais..

– Ça !

Le blond pointa du doigt son collier, et à sa grande surprise, la petite boule de cristal bleue océan était en train de briller. Une lueur impressionnante émana de cette dernière, et en voyant cela, Oliver n'en croyait pas ses yeux. Les pupilles bleus du blond, fixèrent celles du châtain, il avait des tas de questions à lui poser :

– Pourquoi elle brille tant ? C'est toujours comme ça ?

– Je..je n'en ai aucune idée, et j'ignore pourquoi ça brille de la sorte.

– C'est parce que vous êtes à Narnia, mes enfants.

Les deux jeunes hommes venaient d'entendre une voix derrière eux, ils se retournèrent avec effroi pour voir de qui il s'agissait, et ils y virent, un majestueux lion qui semblait avoir un regard doux à leur égard. John ne manqua pas de crier en voyant cette soudaine apparition, ce n'était pas tous les jours qu'il voyait un lion sauvage. La bête s'avança à petit pas, et parla aux deux garçons :
– N'ai pas peur, je ne suis pas un lion sauvage, je suis tout simplement Aslan, le gardien de ce monde.

En écoutant ces paroles, John ne saisit pas très bien et répondit au lion en ayant toujours une mine effrayée :

– T..tu parles ? Les lions ne parlent pas pourtant !

Quand à Oliver, il semblait déjà avoir vu ce lion quelque part, et puis ce fut le déclic ! Il regarda dans les pages de son carnet, et avec surprise, il put affirmer ce qu'il avait découvert :

– Vous êtes Aslan ? Celui que j'ai vu dans mon rêve, c'est bien cela ?

Le lion se tourna vers le Pevensie, et lui répondit positivement :

– Exactement, ton rêve était un billet pour moi de te rencontrer, Oliver Pevensie.

*Alors, ce n'était pas un rêve comme les autres que j'aurai fait la nuit dernière ?* Pensa-t-il.

– Et en plus il connaît ton nom ? S'étonna John.

– Je peux aussi affirmer que je te connaît, John Beckley, enfin, devrais-je dire plutôt, Jane Beckley.

Ce déclic aussi fît changer la situation, à ce moment là, le blond passa de la surprise à la honte. Et Oliver, commençait sérieusement à se poser des questions :

– Comment ? Tu es une fille, John ?

Le jeune garçon, ou plutôt, la jeune fille commença à verser des larmes devant cette révélation. Elle avoua alors au même moment :

– O..Oui ! Je ne suis pas un garçon, mais bien une fille ! Je m'appelle en réalité Jane Beckley, et pas John ! Mais s'il te plaît ! Ne le dit à personne surtout !

Il enleva sa perruque, et dévoila de magnifiques cheveux blonds, et la vérité éclata. Les nombreuses questions eurent leur réponses. Son cri aigu la nuit, sa faiblesse, ne voulant pas se battre contre les autres...tout s'expliquait ! Simplement par le fait que c'était une fille, déguisée en garçon. Oliver ne le pensait pas, mais il fallait dorénavant qu'il l'accepte comme elle était. Et puis, ici, c'était à l'abri des regards des autres, puisqu'ils n'étaient pas dans leur monde, mais à Narnia.

Mais surtout, l'heure était venu de demander au lion que faisaient t-ils par ici, ce n'était pas pour rien qu'ils avaient atterris dans ce monde. Et c'est comme ça que le châtain continua avec ses questions :

– Alors, que faisons-nous ici ? Il doit bien y avoir une raison, si vous nous connaissez aussi bien, Alsan.

– En effet mon enfant, c'est bien pour cette raison que vous êtes ici aujourd'hui, mais, on va attendre que les autres arrivent pour que je t'en expliques avec Jane, plus en détails.

– Les autres ? Demanda la blonde en essayant de sécher ses larmes.

À ces mots, Aslan commença à se tourner vers les pétales, noircies par le temps. Et puis, un grand souffle de vent agita ce qui avait attiré son regard. Les pétales formèrent un tourbillon, et dans ce tourbillon, au-fur et à mesure, des personnes apparurent à l'intérieur, dont deux personne qu'Oliver connaissait bien.

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Et salut ! J'ai enfin posté le chapitre 4 ! Avec tout ce temps... j'espère qu'il ne vous as pas semblé trop court, mais c'est comme ça, vous découvrirez qui sont ces mystérieux personnages dans 2 semaines !