Chapitre 7 : Un nouvel allié

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Le groupe marchait tranquillement, depuis bien longtemps. Depuis leur départ, ils n'avaient pu compter leurs pas. Le seul objectif qu'ils avaient en tête, c'était de trouver des alliés, aptes et motivé, pour vaincre avec eux, la nouvelle menace.

Ils ne s'étaient arrêtés qu'une fois en chemin : pour se reposer, et boire un peu d'eau de la rivière. Oliver et Jill, s'étaient proposé pour la goûter. Mais avec un léger dégoût, ils avaient remarqué que le goût de la boisson, avait une légère saveur de détritus. En effet, il n'y avait pas que le goût qui avait changé, mais aussi la couleur, qui était passée du transparent, au léger gris boueux.

Avec cette constatation, ils en conclurent, que ce si grand ennemi qui avait fait pourrir les arbres de ce monde, avait aussi pourri la plus grande richesse, sans quoi, personne ne peux vivre : l'eau.

Une fois qu'ils avaient repris la marche, ils arrivèrent devant un grand bois. Encore bien verdâtre, avec de grands arbres qui empêchaient nos héros d'en voir le bout, ils hésitèrent à y pénétrer, de peur de s'y perdre :

Heu... Vous êtes sûr de vouloir y entrer ? Et si on s'y perdait ? Leur mis en garde avec méfiance, Lucy.

Ce bois ne me dit rien à moi non plus. Accorda Eustache.

Mais ! Pourquoi ne pas tenter d'y aller ? Ce n'est pas parce qu'il est très profond, qu'il faut se méfier de quoi que ce soit ! S'opposa Edmund.

Personne ne dit rien, pendant quelques minutes. Heureusement, Jane mis fin au blanc :

Personnellement, j'aurai un peu peur, comme vous deux, d'entrer dans cette forêt. Mais si son parcours nous permet d'atteindre notre objectif... Je ne refuserais pas.


Tout le monde se mit à se regarder dans les yeux, et acquiesça finalement. Le noiraud, leur proposa alors à nouveau :

Bon, je me répète, mais est-ce que vous êtes d'accord pour rentrer dans cette forêt, malgré les dangers ?

Mais, grand-frère, nous n'avons pas d'armes et quoi que ce soit pour nous défendre. Qu'allons-nous faire ? Demanda le châtain, soucieux.

S'en rendant enfin compte, les autres membres du groupe, se regardèrent, honteux d'avoir oublié ce petit détail-là. Le grand blond, un peu trouillard à cette idée, mais avec une part de courage, avec tout ce qu'il avait vécu auparavant, il annonça au groupe :

Bien ! Alors même sans armes, on peut toujours se défendre, non ? Et puis, peut-être, qu'on ne trouvera personne, finalement. Je propose alors, que l'on parte. Qui n'est pas d'accord ? On a été choisi pour ça après tout !

Tout le monde regarda le blond, sans dire un mot, et ils se tournèrent vers la forêt, en se mettant à sourire plus ou moins, et la plupart dirent en même temps :

Alors, on le fait pour Narnia et pour Aslan !

Alors rentrons ! Lança ensuite, la sœur Pevensie.

À ce signal, le groupe rentra tous en même temps, dans cet immense bois sauvage. Les grands arbres, obscurcissaient l'endroit. Ce qui la rendait, un peu mystérieuse. Malgré le calme qui y régnait, les élus, restaient sur leurs gardes. Ils tournèrent la tête, à chaque fois qu'ils marchaient sur les feuilles jaunies par le temps.

Une feuille se mit à tomber d'un vieil arbre, et une fois au sol, elle se transforma en poussière. Les pupilles noisette d'Oliver, avait vu la scène avec effroi. Et se rendit compte en observant de plus près l'arbre, qu'il était un des seuls du bois, à être dépourvus de ses feuilles, et à n'avoir qu'un tas de poussière noire à ses pieds, à la place des feuilles de couleurs automnales, des autres arbres.

Le 5ème Pevensie (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant