Chapitre 10 : La décision du camp et la disparition

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Il faisait nuit noire dans le camp. Mais au loin, une lumière bien visible par le châtain et la blonde. C'était en effet le fameux feu de camp dont leur parlait le chef, Aldandro.

En voyant la Pythie et le frère des souverains de Narnia, ils les saluèrent, avant qu'eux aussi ne fassent de même. Oliver s'assit donc à côté d'Eustache. Mais la jeune magicienne s'assit plutôt aux côtés du chef du camp, selon les traditions.

Lorsque tout le monde fut prêt, Aldanro commença à prendre la parole :

Bien, maintenant que tout le monde est présent, je vais pouvoir commencer à vous faire part de la décision de mon camp, majestés. Êtes-vous prêt à écouter mon peuple ?

Oui. Répondirent le noiraud et la brune.

Tout le monde se tut pendant quelques instants, jusqu'à ce que le centaure grand et musclé, délivre enfin la décision que son camp et lui aient prit :

Nous avons beaucoup réfléchi à cette décision, ce n'était pas bien facile, tout cela était rempli de toutes sortes de dilemmes à surmonter. Mais les habitants de mon camp et moi-même, nous nous sommes mis d'accord au bout d'un moment.

Le chef s'arrêta brusquement, comme s'il hésitait à révéler la décision qui allait être décicive pour leur bataille contre le Seigneur noir. Mais il fallait bien le dire à un moment où un autre, il reprit donc son souffle, et avoua enfin :

Mon camp et moi, nous n'irons pas vous suivre jusqu'au château de l'ennemi, voilà ce que nous avons décidé.

À ces mots, tout le petit groupe fut très surpris par leur choix. Ils en étaient tous bouche bée. Mais pour Edmund, il n'était pas que surpris, il commençait un peu à douter d'eux, il leur répondit donc, en leur posant une question :

Pourquoi votre camp et vous, vous ne voulez pas venir avec nous pour vaincre notre ennemi commun ? Nous sommes pourtant alliés ! Je ne comprends pas votre décision, Aldandro !

Voyons majesté, comme je vous l'ai précisé, nous y avons beaucoup réfléchi. Nous n'allons tout de même pas prendre le risque de vous escorter jusqu'à l'ennemi, alors que nous savons très bien qu'il est très dangereux !

Edmund commençait à bouillonner en lui, c'était un mélange d'incompréhension et de peur, sans le vouloir, mais voulant absolument montrer son désaccord avec le chef du camp, il cria presque :

Je ne comprends pas ! Vos ancêtres à vous tous ont pourtant eu l'audace de se battre directement contre la sorcière blanche, ou encore, Miraz ! Et vous, vous n'osez pas nous accompagner dans nos péripéties... Vous êtes... DES COUARDS !

Dès qu'ils entendirent ce mot, ils se turent tous, la reine Lucy se leva, et essaya de calmer son frère :

Edmund ! Calme-toi ! Ce n'est pas poli de crier comme cela !

Lucy, tu ne comprends pas, ils ont tort d'avoir fait ce choix. Déclara le noiraud, d'une voix moins forte.

Cousin, Lucy a raison, calme-toi, et écoutons-les, ça ne sert à rien de se mettre dans cet état ! Conseilla Eustache.

Oui, on vous écoute, je pense qu'Edmund aimerait les explications de votre démarche, à vrai dire, ce n'est pas très clair. Fit d'une voix douce la reine.

Bon, alors, écoutez moi bien. Majestés, nous n'avons pas pris cette décision rapidement, avec l'urgence de la situation, nous aurions été d'accord, mais nous ne voulons pas gaspiller d'hommes.

Le 5ème Pevensie (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant