Chapitre 8 : Pourquoi ?

2.6K 114 126
                                    

Je suis assise sur le canapé de Livaï et j'ai remarqué que sa maison est très belle et très propre. Elle est dans les tons blanc et gris mais j'aime beaucoup. Il a une cheminée en pierre qui est devant le canapé et la télé est juste au dessus. Sa fait classe.

Livaï m'enlève soudain de ma contemplation en me donnant un verre de coca dans les mains. Je ne le remercie pas.

Livaï : De rien. Il s'assoit à côté de moi.

Moi : Mm.

Je le regarde et vois qu'il a toujours la même position quand il est assit : les jambes croisées et les bras sur le dossier du canapé avec sa tasse de thé dans la main droite. Même comment il tient sa tasse n'est pas commune.

Livaï : Maintenant je vais m'occuper de toi et te surveiller.

Moi : Pourquoi ?

Livaï : Ton grand père me l'a demandé.

Moi : Non merci, j'ai pas besoin de baby-sitter.

Livaï : Angel tu as essayé de te suicider, c'est très grave. Sa se voit que tu as besoin d'aide même si tu le nie.

Moi : J'en ai pas besoin. Dis-je assez rapidement. J'ai des amis, j'ai pas besoin de toi.

Livaï : Eh gamine. Tu ne parles même pas à tes amis.

Moi : Comment tu peux en être si sûr ?

Livaï : Tu es tout le temps toute seule pendant les pauses et sa se voit sur leur visage qu'ils ne savent rien. À part le petit blondinet, il a l'air d'être au courant de quelque chose.

Moi : Je souffle. Tu es un stalkeur et un pédophile.

Livai : Il sourit. Ouais peut être, fais gaffe.

Un air amusé se dessine sur mon visage suite à ses paroles.

Moi : Sinon merci. Je lève le verre et le secoue un peu pour lui montrer que je parle du verre.

Pour simple réponse, il hoche la tête.

Livaï : Tu veux manger quoi ?

Moi : J'ai pas faim, je te l'ai déjà dis.

Livaï : Et si tu avais faim, tu voudrais manger quoi ?

Moi : Mais se n'est pas le cas.
Oui j'aime faire chier les gens, sa m'amuse beaucoup.

Il souffle sans discrétion, il a l'air dépité.

Livaï : Tu t'es évanouis parce que tu n'avais pas mangé depuis 2 jours et le médecin m'a dit que tu n'avais presque rien mangé pendant que tu étais à l'hôpital.

Bon je me sens mal pour lui, je peux bien me forcer un tout petit petit peu.

Moi : Des pâtes.

Livaï : Il me regarde. Je vais t'obliger à manger.

Et il s'en va vers la cuisine avant même que je puisse ouvrir la bouche pour lui lancer une pique.
Mais franchement je n'ai vraiment pas faim. Je mange je vomis, c'est sûr. Il aura beau m'obliger, je ne mangerais pas plus qu'une fourchette de pâtes.

Mais bon il est sympas comme mec, il veut bien faire même si il est trop envahissant. Il s'incruste dans ma vie comme ça sans même me demander mon avis, en plus mon grand père l'aide et l'encourage. Mais je me sens bien avec lui, c'est la première fois depuis longtemps que je n'étais pas aussi détendu que là. C'est bizarre mais je dois en profiter car le vide m'attend à la maison.

Je n'ai pas besoin d'aide...(Livaï x OC) -Tome 1-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant