Guérison

575 36 12
                                    

Nabil : Antho', tu veux pas aller faire un tour avec moi ?

Antho' : Ouais si tu veux

Et on va se balader un peu dans Lyon.

--------------------------------

On commence notre petit tour avec Nabil et il me pose des questions

Nabil : Tu fais quoi en ce moment ?

Moi : Quelques boulots en attendant de trouver un vrai taf

Nabil : Tu cherches dans quel domaine ?

Moi : Je suis prof

Nabil : Hum j'adorerais que tu sois mon prof

Wesh, il est bizarre votre pote là. Je vois tout de suite son délire arriver, je le rembarre direct

Moi : Laisse tomber Nabil c'est mort hein

Nabil : Je peux te faire oublier Sofiane

Moi : Qui te dis que je veux l'oublier

Nabil : Honnêtement, je sais faire des choses que personne ne sait faire

Moi : Mais je m'en fous je te dis, arrête là ou je rentre chez moi

Nabil : C'est bon calme-toi, arrivera très vite le moment où tu supplieras que je t'offre ma bouche ou mon cul

Moi : Mais t'es sale en vrai. Même pas je te touche

Nabil : T'es sur

Moi : Bha ouais, et puis j'prends pas les mecs moi

Nabil : Ah je vois, t'aimes bien te faire prendre. T'as besoin d'un vrai mâle alors

Moi : Ouais s'tu veux

Nabil : Mais tu sais, tu restes un mec, avec des besoins et je serai là à ce moment-là

Je l'attrape par le col et je le plaque contre le mur.

Moi : t'es en train de me faire vriller là, arrête-toi

Le mec ne se débat pas, ne répond pas, il se contente de toucher mon entre-jambe. Je recule.

Mais c'est bizarre, il y a quelque chose chez lui qui m'attire. Je ne saurais même pas l'expliquer. Je crois qu'il a raison, j'ai tellement la haine conte lui, j'ai envie de le défoncer. Littéralement. On dirait que quand je suis avec lui j'ai des espèces de pulsions. Je repense à Sofiane qui me disait ça à propos de moi. Putain j'espère que ce n'est pas le même genre de pulsions hein, parce que le Nabil je ne l'aime pas. C'est juste ... physique.

On finit par rentrer vers chez Nabil. Je commence à m'approcher pour lui faire la bise, et lui commence à me lécher le cou. Je recule, mais il s'avance et recommence. Il le fait super bien, et je sais pas je bloque. J'ai une espèce d'envie de l'attraper, de le chopper et de lui faire l'amour immédiatement. Il prend mes mains et les met sur ses fesses, lui s'amuse à toucher mon paquet. On fait ça en pleine rue, j'ai peur que quelqu'un nous choppe. Il m'attire à l'intérieur de l'immeuble et continue de passer sa langue un peu de partout. Il descend le long de mon cœur, et j'ai mal tellement j'ai envie de lui là. Mais je me ressaisis et je lui dis que je dois vraiment partir.

Nabil : Tu sais où me trouver Anthony

Moi : Oe oe

Je file en vitesse chez moi, direct la douche froide. Je regarde mon tél, 6 sms et 4 appels en absence d'Hicham. Le pauvre a dû s'inquiéter, je le rassure. Il n'est vraiment pas content mais je réussis à sauver la situation. Il doit passer le lendemain.

Le lendemain, Hicham passe, on discute tranquille, câlins bisous et puis il rentre chez lui. A peine parti, Nabil (le sorcier !) m'envoie un sms. Il est dans le quartier et veut passer.

Nabil : Hey ça va toi ?

Moi : Ouais trkl et toi ?

Nabil : Ouais. Bon, j'ai pris des capotes, j'ai envie de toi maintenant là.

Moi : Ca va pas ou quoi, je suis avec Hicham

Nabil : Il n'en saura rien. Laisse-toi guider par ton envie

Et le mec me déshabille, je ne contrôle plus rien. Il me fait des trucs de folie auxquels je ne peux résister et je finis par lui faire violemment l'amour. Il se rhabille et s'en va direct, moi je reste dans mon lit.

Mais qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi j'ai ces pulsions ? On dirait que j'évacue toute ma frustration, toute ma colère accumulée ces derniers moi. On dirait vraiment Sofiane pour le coup. Et cet enfoiré de Nabil sait exactement quoi faire, quoi dire pour me faire craquer. Quelle ordure. Je ne comprends même pas comment ça se fait que je n'arrive pas à lui résister. Ok il est vraiment très sexy, ok il sait faire des trucs de folie mais bon.

J'ai l'impression que j'ai tellement accumulé de rancœur, de haine, de tristesse, de déceptions ces derniers temps que tout ressort aujourd'hui.

Bon, je vais me coucher, cela vaut mieux.

Deux jours plus tard, je vais chez ma mère. Il y a Ana et Mélia qui a une grande nouvelle à m'annoncer : elle est officiellement guérie du cancer !

Il fallait que ce soit toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant