Waves

viii

Will et moi étions en chemin vers la maison où les autres nous attendaient quand nous avions entendus des voix familières.

Je fronçai les sourcils cherchant à reconnaître les voix et je vis Will faire de même. Il semblait manifestement les avoir reconnu puisqu'il se mis à marcher plus rapidement dans leurs direction. Je le suivis et avant même que je comprenne ce qui se passait, j'entendis mon ami crier:

«Eh!»

Un groupe de personnes se tenait dos à nous au beau milieu du trottoir. À l'entente de Will, les visages familier de Luke et sa bande se tournèrent dans notre direction.

En deux temps trois mouvement, ils avaient filés suivis de Will qui était partis à leur poursuite me laissant seul dans cette rue où la température était anormalement glacial.

Je passai une main dans mes cheveux en jurant. Je déteste me sentier impuissant, mais je ne peux rien faire contre eux dans un cas comme celui ci.

Je donne rageusement un coup de pied dans un caillou et tourne le regard à l'endroit précis où se trouvaient ces ordures il y a quelques secondes.

Au sol à une dizaine de mètre de moi une fille est agenouillée. Ses deux bras soutiennent tout le poids de son corps à bout de force. Ses mains sont contre le sol devant elle et ses cheveux blond pendent de chaque côtés de son visage.

Cynthia.

J'accourue à ses côtés aussi rapidement que je le pus. Elle sanglotait et un étrange rond de givre semblait s'étendre autour d'elle.

«Cynthia?»

Elle ne me regarda pas, mais elle arrêta de sangloter. Je m'accroupis à sa hauteur et posait ma main contre l'étrange givre tentant de mon mieux de le faire fondre, mais rien n'y fit.

Je fronçai les sourcils et relevai doucement le regard vers Cynthia. Quand je croisai son regard bleu effrayé et confus, je compris qu'elle ne savait pas plus que moi d'où provenait cette étrange glace.

Sceptique, je tendis une main vers elle pour l'aider à se relever. Je pris sa main dans la mienne et lui tendis l'autre qu'elle pris un peu hésitante. Ses mains sont glacées.

Mon regard comme le siens sont rivé vers nos main entrelacées. Je n'ose pas bouger trop absorbé par le magnétisme que nos doigts semblent avoir entres eux.

Je sortis de ma fascination quand elle bougea légèrement son pouce contre ma main.

Je lève mon regard vers le siens et découvre qu'elle semble s'être calmé. Toujours accroupi à ses côtés, je lui demande;

«Tu pense pouvoir te lever?»

Elle inspira profondément et hocha la tête affirmativement semblant plus ou moins certaine.

«D'accord, je souffle.»

Je me lève lentement sans la lâcher du regard en lui servant d'appuis. Malgré que j'essayais de ne pas la brusquer, je voyais ses jambes trembler et sans prévenir, elles flanchèrent. Je la rattraperai de justesse par les avant bras et elle s'agrippa aux miens.

Nous restons ainsi jusqu'à ce qu'elle se stabilise. Je replongeai mon regard dans le siens et fut une énièmes fois hypnotisé par ses iris. Elle avait cette lueur qui n'y était pas d'ordinaires. Une lueur glaciale, déstabilisante.