Mécanique Humaine

Chapitre 8

Bien le bonjour/bonsoir ! Petit message facultatif et futile ( en gros un FF)

Ce nouveau chapitre aurait pu avoir un nom. Mais c'était idiot de l'affubler d'un nom si tout mes autres chapitres n'en possèdent pas. Alors, il est vierge de toute appelation. Cependant, comme je n'étais pas peu fière de son nom et que je l'aime, ma fois, fort bien, je vous le partage ! Donc vous vous appétrez à lire Chapitre 8 alias Mécanique Mondaine.

Tout ce baragouinage pour ça ? Oui.

Sinon, ce chapitre est l'un de mes préférés. J'ai énormément aimé l'écrire. Alors j'espère qu'il vous plaira  ! Bon voyage ! :D

La canne de Jimin claqua contre le sol de pierre et son pied foula rapidement un tapis épais d'un rouge profond. Jin prit place derrière lui avec Hoseok et ils suivirent le long tapis pourpre jusqu'à l'entrée. La voiture avait atterrit sur une immense terrasse, recouverte de dalles en pierre et de buissons aux feuillages artificiels d'un grand réalisme, taillé aux millimètres, suivant les bords du tapis. La grande façade de verre et de vitraux était immense. Une quinzaine de mètres, au moins, laissant passer la lumière étincelante de l'intérieur pour diffuser sous leurs pas une aquarelle de couleurs toutes plus subtiles et délicates les une que les autres. Autour d'eux une ribambelle de gens, marchaient aussi en direction de la façade, ouverte par une grille en fer forgé. Les volutes et les torsades formaient un ballet des plus exquis. Dans la nuit noire, la salle de bal était un écrin de paradis.

Quand ils franchirent les grilles Hoseok se renfrogna. Pour Jin et Jimin un long voyage commençait. Autour d'eux, des hommes et des femmes richement habillés, déambulaient, dansaient, paillaient, buvaient et mangeaient dans tout les recoins. Cela fourmillait de vie. L'agitation de la soirée était à son comble. Près des buffets une grande partie des victuailles avaient été entamer et les serviteurs, fort nombreux, essayaient désespérément de se glisser entre les invités, sans chuter, pour agrémenter les tables ou proposer des mets succulents aux petits groupes que formaient tout ces bourgeois. Derrière cette place forte de froufrou et de ruban, grandissait une piste de danse. Un orchestre déplacé depuis l'étranger, venait jouer ses plus grands morceaux et ceux les plus populaire. La jeunesse mondaine se plaisait à coller leurs corps, parfois de manière peu inconvenable pour s'amuser ou pour faire sensation. Sur les abords, un couloir faisait le tour de la salle, séparé par des colonnes de marbre torsadé de liane fleurie. Deux immenses lustres étaient suspendue au dessus d'eux et éclairaient d'une chaude lumière tous les invités présent.

Cette effervescence de couleur, de forme et de bruit était assommante. Les invités pavanaient, se flattaient, se chamaillaient et se séduisaient sans aucune pudeur et aucune retenue. La présence de Jimin fut rapidement remarquée puisque plusieurs regards se tournèrent vers lui et ses cousins. Pas le moins du monde incommodé Jimin répondit aux salutations lointaines d'un hochement de tête et d'un sourire respectueux. Un serveur vint leur proposer une coupe d'alcool qu'ils acceptèrent avec plaisir. C'est près du buffet que leur première rencontre commença.

Un homme avec un costume aussi pompeux que celui de Jin arriva et saisit Jimin dans ses bras de manière très familière. Mais celui-ci ne s'en dégagea pas et apprécia le seul geste sincère de cette soirée. Il lui rendit son étreinte avec force.

_ Mon cher amis, Park Jimin ! Ça me fait un plaisir fou de te revoir !

_ Moi aussi je suis ravis de te revoir Raymond.

Raymond Anderson, personnage fort respecté de la capitale incarnait tout ce que Jimin parvenait à apprécier dans cette société. Il était l'un de ces rares amis bourgeois n'ayant pas prit la grosse tête. Mais c'était aussi un partenaire commercial particulièrement agréable et compétent. Ensemble ils renouvelaient régulièrement des contrats et s'échangeaient de bons contacts afin de se diversifier.