Les Aïres étaient, une dynastie importante à Rush et cela, depuis plus de sept générations.
On avait de tout temps compté, de nombreux sénateurs et gouverneurs dans la famille.
Ce qui expliquait le fait que, chacune de leurs grandes décisions, demeurait toujours sur la première page des journaux. Et, Anastasia de marcopiezza faisait sans répit, les gros titres des magazines.
Anastasia se leva, et alla prendre une seconde tasse de thé.
Soudain, la perspective de l'arrivée de la sauvageonne, de la négligence de Fernando envers son fils et de la critique inévitable des médias, l'accabla.
" Allez vous faire voir, ce n'est pas votre vie ! " Monologua-t-elle, apeurée.
Heureusement, qu'en apercevant Luca, son fils adoré, elle se calma.
Luca Aïres, ne s'était pas couché avant minuit. Néanmoins, il ne dormait toujours pas lorsque, les premiers rayons de soleil tracèrent des ombres, à travers la chambre.
Il avait ensuite sombré, dans un demi-sommeil agité et s'était levé avec l'impression d'avoir bu du whisky, dans la soirée.
" Sûrement le début d'une migraine." Avait-il songé, en rangeant ses couvertures, dans les placards.
Avec une grimace douloureuse, il salua sa mère.
- Ton père, l'interpella-t-elle. Il ne sera plus jamais le même.
- Mais enfin, maman !
Luca savait que, quand Anastasia parlait de la sorte, les choses se déroulaient anormalement, le reste de la journée.
- Une fois, je me promenais aux alentours, disait-elle. J'étais entrée dans le bureau de ton père, quelqu'un que je connaissais, *qui était-ce ? Faisant quelque chose d'étrange.
Sa voix se fit moins audible.
Chuchotait-elle ?
" Sa femme ne doit pas me voir. " Lacha-t-elle, subitement.
Le brouillard voila à nouveau ses pensées, enveloppa son cerveau.
Elle regarda son fils.
" Margréa, murmura-t-elle lentement. Qui est-ce ? "
Instantanément, Luca enlaça sa mère. Il aurait aimé être plus grand de taille afin, de mieux l'embrasser.
Mais, à dix sept ans, il avait fini par s'habituer à son mètre soixante cinq.
- Cet être n'existe pas, avait-il insinuer. C'est juste ton imagination, maman.
- Mais, je l'avais vu, j'en suis sûre !
" Sois un amour, et va te reposer. "
Son corps étonnement musclé, témoignait de ses quotidiennes séances de musculation, à l'école de gymnastique.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Luca avait des cheveux noirs.
Comment était-ce possible, son père et sa mère n'étaient-ils pas tous les deux blonds ?
" Merci mon fils, sans toi, que serais-je aujourd'hui ? "
Anastasia avait le cou et les épaules raides. Ses cheveux blonds dansèrent autour de l'encolure de sa longue robe, couleur vintage.
Luca souleva virilement la femme en face de lui, et l'emporta tendrement dans sa chambre.
Ce n'était pas la première fois que cela arrivait.
Brusquement, il eut l'impression que la maison était vide.
Fernando, Gloria et Margarita n'étaient-ils pas là ? * Où étaient-ils, si tôt ?
Dans ce cas, pourquoi n'en profiterait-il pas pour inviter Arturo, son meilleur ami, à la maison ?
" Allez, dors maman. "
C'est alors que, Anastasia de Marcoppiezza fermait les yeux, à dix heures du matin.
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Esperanza Caprio
FantasiFernando Aïres, avait enfin accepté que Margréa, son amour de jeunesse à la peau foncée, remette pied chez lui, après seize années d'oubliettes. Sachant que, sa femme Anastasia ne devait en aucun cas être au courant de sa venue, au risque de déclenc...