Law TOME 1 [PROF//ÉLÈVE ~ terminée]

XIII

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Oui... je suis prête quand tu veux mon chéri... quand tu veux.

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1 semaine plus tard.

Alaric et moi ne nous étions pas une seule fois adressés la parole. Pour lui mettre la puce à l'oreille, je m'emparai de mon téléphone pour lui envoyer le message suivant :

"Pour le café, je préfère les grains originaires du Brésil ; )"

La réponse ne se fit pas attendre, car dans la minute je reçus un message d'Alaric :

"Très bien, je vois. Alors je te donne rendez-vous à la place du Parlement dans une heure, le temps de te laisser préparer un sac à dos rempli d'affaires utiles..."

En lisant, un "hein ?" d'interrogation sorti de ma bouche. Sachant que Ric' restait quelqu'un de prévoyant malgré tout, je pris un sac à dos dans lequel je fourrai deux ou trois vêtements, ainsi qu'un chargeur et de quoi manger et boire. Je ne vous cache pas que j'étais anxieuse. Il aurait très bien pu me donner rendez-vous dans son duplex. Alors pourquoi devions-nous nous retrouver en plein centre-ville ? Peut-être que j'allais à Paddington comme en Laponie. En dépit de mon angoisse, j'avais tout de même envie de voir ce qu'il me réservait pour probablement se faire pardonner. Les minutes passaient lentement et pour les voir défiler je pris la décision de me rendre à la place du Parlement à pied. Une sacrée marche qui allait me faire arriver tout juste à l'heure.

Sac sur les épaules, et lunettes de soleil sur la tête, je tournai à ma gauche pour m'approcher de la foule londonienne. Toujours intriguée et craintive, je répondis enfin à mon bien-aimé :

"Qu'est-ce que tu as prévu ?"

Je voulais paraître confiante mais le peu de courage que j'avais en moi disparu lorsque je reçus :

"J'espère que tu n'as pas peur de l'avion Honey..."

Aurait-il pris mon message au premier degrés ou me prenait-il pour une enfant ? J'eus un mouvement de recul. Non c'est impossible. Il allait seulement m'emmener dans un mignon petit café qui propose du boissons chaudes orientales au tropicales.

Je voyais enfin le sommet de Big Ben et ma respiration se mit à accélérer, je n'avais qu'à traverser le pont de Westminster et j'y étais. J'étais au pied de la statue de Winston Churchill. En tapant du pied, je murmurai pour moi-même :

- Que fait-il...

Soudain, j'entendis derrière moi :

- Désolée mon imprimante ne marchait plus. Ça serait bête de ne pas pouvoir utiliser nos billets.

Je me tournai pour le voir agiter deux feuilles de papiers.

En y réfléchissant, il est très lunatique...

Sous l'effet de la surprise je pris brusquement les bouts de papiers de ses mains. Je fronçai les sourcils pour lire attentivement.

- Mais comment as-tu fait pour avoir des billets aussi rapidement ? m'exclamai-je.

- J'ai cherché un site qui revendait des billets, à cause de l'annulation d'un vole, ou des gens qui cherchent simplement à se débarrasser de billets qui ne souhaite plus utiliser, se justifia-t-il.