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↳𝐏𝐫𝐞́𝐜𝐞́𝐝𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭
Son ton n'est pas celui d'une question, il sait de qui je parle mais n'y crois-tu pas, tout autant que moi qui tremble à présent.
— Mon stalker.
𝐉.𝐉𝐊'𝐬 𝐩𝐨𝐯
1v
MON CŒUR bat à tout rompre, l'adrénaline parcours mes veines et mon stress augmente. Hors de question qu'il l'approche, je me le suis promis il y a de cela trois ans. Des questions déroulent dans ma tête et rien n'a plus de sens.
Pourquoi? Pourquoi est-il revenu? Pourquoi elle? Pourquoi maintenant? Si il lui arrive quoi que ce soit, mes poignes n'hésiterons pas à être couvert de sang.
Ma vitesse augmente au fil des minutes et une rage incontrôlable me brûle. Ce malade n'a pas intérêt à la touchée.
L'idée de savoir qu'elle est terrorisée n'augmente que mon niveau de rage. Chæin est une des filles les plus forte que je connaisse mais que va t-elle faire contre un cingler?
Il ne me reste que quelques minutes avant de pouvoir la rejoindre le plus vite possible. Mes mains tremble, mes veines ressortent et mon cœur ne tient plus la cadence.
J'arrive puis vois celle qui m'intéresse dans sa voiture, attentive à celui qui est à l'origine de ses angoisses. Je descend pour la rejoindre à l'intérieur de sa voiture.
À ma vue, elle fonds en larme, son cœur bat fort, ses mains tremble et sa respiration est saccadée. Cet enfo*ré l'a mise dans un état d'angoisse total mais maintenant qu'elle est à mes côtés, tout se calme chez moi pour pouvoir la rassurer.
— Chæin, n'ai pas peur. On va tout simplement appeler la police pendant qu'on attend en étant sûr qu'il ne s'échappe pas, cette fois.
Elle hoche doucement sa tête puis essuie ses larmes avant d'essayer de calmer sa respiration. J'attache ses cheveux pour qu'elle soit plus alaise.
Son regard rencontre le mien et seuls deux mots arrivent avec difficultés à être prononcées.
— Merci, Jungkook.
C'est à mon tour de fondre et de la prendre dans mes bras soudainement. Elle ne le dit pas mais ses yeux parlent pour elle, la peur l'envahît, elle a peur.
J'appelle la police puis demande à Chæin de venir me rejoindre dans ma voiture. Je la couvre puis lui assure que je veillerai à se qu'il soit arrêter.
— Certaines choses ne change pas, après toutes ces années, tu est encore ici à m'aider. Dit-elle
Son petit sourire est ravissant et sa phrase me touche plus que je ne veux me l'avouer. Notre relation est purement amicale mais j'ai toujours aimé son visage d'ange et sa voix lorsqu'elle dit mon nom.
Je l'ai toujours aimé et pourtant, je n'ai jamais oser lui en faire part, sûrement par lâcheté ou par peur qu'elle ne m'aime pas de cette façon.
On s'est connu au lycée, elle était déléguée et moi le nouveau qu'elle devait aider. Son ton a toujours été doux avec moi même si quelques fois, j'aurais mérité une bonne claque.
Pour moi, elle brille dans le noir et sa lumière m'a attiré. J'ai essayé de me faire remarquer, comme lorsqu'elle avait avoué avoir un penchant pour les hommes tatoués. J'étais revenu le lendemain avec quelques tatouages qu'elle à toujours admirer.
Je l'aime mais si elle décide de couper les ponts parce qu'elle se sent gêné de ma déclaration, je serai dévastée. J'imagine sa voix m'appeler pour prendre le petit déjeuner ou me dire "je t'aime".
J'aimerais que ça soit réciproque mais si je n'en suis pas sûr, je ne ferai rien car la perdre est pire que souffrir à ses côtés.
Elle me rappelle quelque fois ma mère, elle était douce, gentille, honnête mais surtout déterminé à réaliser ses rêves. Chæin comble se manque que j'ai eu après le décès de ma mère, c'est peut-être aussi pour ça que je l'aime autant.
Ses doigts s'interloquent avec les miens en me laissant étonné par ce geste soudain. Est-elle réveillé ou consciente?
J'embrasse sa main puis regarde à nouveau par la fenêtre pour ne pas laisser ce taré s'échapper. Il a l'air d'attendre Chæin de pied ferme mais tout ce qu'il recevra c'est la police.
En parlant de police, elle arrive enfin puis l'embarque son regard se pose finalement sur moi et un sourire narquois se dessine sur mon visage.
Je vais pouvoir amener mon ange avant de témoigner au commissariat. Elle a besoin de repos après tout ça.
Ne trouvons cependant pas son appartement assez sûr, je décide de l'emmener chez moi. Elle y a déjà passé des semaines et comprendra certainement mon choix.
Je démarre ensuite en me rendant compte une fois sur la route que sa main est encore dans la mienne.
J'arrive devant chez moi puis la porte pour l'emmener dans la chambre qui lui est attribuée dès qu'elle reste à la maison.
Je sors puis entends un léger gloussement de sa chambre puis comprendre instantanément ce qui se passe.
Elle a fait semblant d'être endormie pour que je puisse la porter, quelle vipère.
