Fɪʀᴇ (Fan-Fiction)

Chapitre onzième

Un mois plus tard, j'étais au café-librairie de Levy avec un but bien précis en tête. Cette dernière en me voyant arriver m'offrit un resplendissant sourire.

Il était vrai que je m'étais fait plutôt discrète depuis ce fameux soir où j'avais déboulé chez elle après avoir découvert que Natsu était un pompier. C'était bon de la revoir.

Je la serrai dans mes bras, ce qui sembla l'étonner pendant quelques secondes, avant qu'elle se reprenne et me rende mon étreinte. Je souris. Je lui devais des excuses et des remerciements.

« Je suis désolée pour le comportement que j'ai eu, il y a un mois. J'aurais jamais dû réagir comme je l'ai fait.

— Je le méritais, ça m'apprendra à faire des cachotteries. Tu vas mieux ? Me demanda-t-elle en me regardant droit dans les yeux, à la recherche de la vérité et je n'eus même pas besoin de lui répondre. Je suis si contente. Alors, qu'est-ce qu'il t'amène ici ? Poursuivit la bleutée en posant ses mains avec douceur sur mes épaules.

— J'ai une lecture à terminer, déclarai-je en lui montrant Avant toi.

— Je vois... et bien, bonne lecture, je t'amène une boisson dès que possible. »

              Je la remerciai et partis m'installer à une table dans un recoin, pour avoir un minimum d'intimité. Je ne pouvais pas me résoudre à finir ce livre à la maison, sachant que je n'en aurais jamais le courage.

Maintenant que j'avais fait le chemin, je savais que je ne repartirai pas de la boutique sans avoir lu le dernier mot de l'histoire.

Je finis par trouver ce que je cherchais et m'installai, je voulais être le plus tranquille possible, c'était une grande étape pour moi et je ne voulais pas me donner en public non plus. Mon regard se posa sur la première de couverture, que je fixai pendant de longues minutes. Il fallait que je sois courageuse.

              J'ouvris le livre et au même moment, Levy arriva avec une tasse de thé au citron sur son plateau coloré. Elle ne m'adressa pas un mot, se contentant de me sourire et je l'en remerciai. Elle savait pertinemment ce que ce livre signifiait pour moi sans que je ne lui en aie parlé une seule fois. Elle me connaissait par cœur.

              Je fermai le livre, les larmes coulant le long de mes joues, le cœur lourd, mais les épaules plus légères. J'attrapai la serviette que mon amie m'avait amené en même temps que le thé et essuyant les traces de ma tristesse.

Je soufflai, pour me donner du courage, puis me levai, tout en rangeant le livre dans mon sac-à-main.

Je pris la direction de la sortie, tout en n'oubliant pas de déposer un billet sur le comptoir derrière lequel Levy préparait des boissons. Je lui avais laissé bien plus que le prix de ma consommation et elle le remarqua immédiatement. Je la fis taire d'un signe de la main avant de m'éclipser.

Je pris la direction de la maison, prête à aller de l'avant, tout comme Lou le faisait à la fin du roman.

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              Je pris un taxi pour arriver jusqu'à la caserne des pompiers qui se trouvait trop loin de la boutique pour que je fasse le trajet à pied.

Je payai le taxi, puis me retournai, pour tomber sur un grand bâtiment avec des portes coulissantes rouges. Je poussai un soupir pour me donner un semblant de courage. Une semaine était passée depuis que j'avais lu la fin d'Avant toi et je me sentais enfin prête à affronter Natsu, à lui présenter mes excuses et à lui expliquer mon comportement, à être totalement honnête avec lui.