Dreams , Nightmare and Mourning

83 2 9
                                    

L'homme à la cicatrice sur la joue et au sourire pouvant ensoleiller votre journée peut importe sa noirceur , celui qui incarne l'altruisme et la loyauté , celui qui avait capturé mon cœur , il était là.

Je revois encore son sourire , son rire réchauffant mon cœur et ses mains si délicate sur mon corps , sous les draps  blanc fraîchement lavés , l'odeur de lavande et d'air frais imprégnant le tissu. Le vent soulevant le drap de quelque peu juste assez pour que nous puissions nous voir l'un enfasse de l'autre illuminé par le soleil à l'aube à travers le tissu.

Il faisait frais , le vent , la fraicheur des coussins , mais sa main et son regard captait mon intention et me réchauffait , c'était tout se qui comptait , nous étions ensemble enlacés , la chaleur de nos corps collé l'un à l'autre et nos membres entremêlés.
Ses lèvres douces sur les miennes , sa main carressant mes cheveux , alors que les miennes parcouraient son corps exerçant une pression possessive sur sa chair du bout de mes doigts. Son souffle chaud frôlait mon cou créant un frisson agréable et je ferma les yeux profitant de cette sensation puis plus rien .

J'ouvris les yeux de nouveau , j'étais seul , il n'y avait plus aucune chaleur , juste un lit froid , pas de vent , pas de présence , l'aube n'était  plus là depuis longtemps tout comme lui.

~~~~~~~~

Je arpenté les couloirs de notre maison.  C'était silencieux , ça ne l'était pas , ça ne l'était jamais avant. Un silence non cérémonial mais macabre.

Les sons des enfants courant dans la maison et Carwood juste après eux , les cris de joie quand il attrapait l'un de ses neveux pour le soulever et le chatouiller , les aboiements de Sparky leurs chien tout avait disparu. La maison était vide.


~~~~~~~~


Car était là comme chaque matin dans cette cuisine penché sur le comptoir , l'odeur de café noir et de bacon émanant de la pièce , je le ceintura avec mes bras , mon menton sur son épaule mon corps plaquant le sien contre la plaque de marbre reniflant l'odeur du petit déjeuner à celui de l'homme qui le préparait.

Mais la cuisine était tout aussi vide , peu éclairé et la vaisselle était là éparpillés sur le plan de travail et l'odeur de nourriture était remplacé par celle du renfermé. Je tourna la tête vers la porte ouverte menant au porche et m'avancas , puis je resta là planté comme un piquet à l'encadrement de porte.

~~~~~~~

Peu importe la saison je me retrouvais toujours là , les bras croisés penché sur la rambarde en bois observant le jardin de notre maison . J'étais toujours Nostalgique quand je voyais cette endroit ou étais je juste heureux de voir cette endroit qui était maintenant le nôtre. Nous étions chez nous loin des regards curieux derrière la grande haie. J'allume une cigarette enfin j'essaye , le briquet ne fonctionnait pas et je ne pouvais m'empêcher de le blâmer , le son du métal était coupé par se rire si familier , celui de Car . Il s'approcha sortant son propre briquet pour allumer ma cigarette couvrant celle ci du vent avec sa main libre. Disant amusé "tu devrais t'en prendre un nouveau Ron..." . " J'aime ce briquet et tu le sais" dis je et il me répondit en rigolant " tu les aimes tous !".Je me repenche sur le porche alors qu'il couvrait mon dos du vent avec son corps , ses bras autour de moi comme je lui fais si souvent. Son corps c'était détaché du mien pour de bon , me laissant seul dans le froid. Cette fois il n'était pas là pour allumer ma cigarette , sur un coup de colère je Jetta mon briquet le plus loin possible.

~~~~~~~~

Je finis par atterrir dans le salon passant derrière le canapé , mes doigts glissant sur le cuir puis la couverture douce tricoté par sa mère plié sur le dossier , elle avait beaucoup servit lors de nos soirées ou pendant l'hiver le soir de Noël. Je mis suis couché , un bras sous la tête en guise de coussin et l'autre sur le dossier serrant le cuir avec force. Je regardais le cuir de plier sous mes doigts et le grincement. C'était un geste très répétitif venant de moi lors de nos ébats. Je repensais à lui , constamment , je ne voulais pas ça . Des larmes menaçaient de  tomber quand je repensais à ses moments et je décida de tourner la tête vers la table basse.

Les larmes finirent par tomber , mes sanglots remplacairent le silence et ma Vue se troubla sous les larmes. Je ne voyais plus les lunettes de Carwood qu'il mettait pour lire ou sa petite tasse encore sale que sur une forme trouble. Ça faisait des jours et pourtant ça n'avait pas changé.

Recueil Speirton "Band of Brothers"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant