Christmas Tree

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Carwood Lipton est rentré dans sa ville natale et vie avec sa famille accueillant son "ami" le Capitaine Ronald Speirs pour un temps indéterminé pendant la période de Noël.

PS: Le Speirton est juste entre parenthèse pour l'instant

PS: Le Speirton est juste entre parenthèse pour l'instant

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25 Décembre 1946
Huntington , Virginie-Occidentale

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Voilà 1 an que je suis revenu de la guerre
mais je ne suis jamais vraiment rentré ...

Aujourd'hui c'est Noël . Je suis assis là dans le fauteuil du salon en face du grand sapin lumineux que nous avions décoré avec ma famille { enfin ce qu'il en reste } quelques jours avant. J'étais nostalgique en le regardant , la fenêtre donnait sur le jardin enneigé. Mes pensées se perdirent et je nous vis , ma famille moi et mes frères , George et Robert au pieds du sapin ouvrant les cadeaux avec empressement alors que mon père et ma mère étaient là , à nous regarder sourire au lèvres ...
Je ne pouvais pas déterminer lequel de nous avait le visage le plus lumineux entre les jeunes garçons devant leurs cadeaux ou nos parents heureux de voir leurs petits si joyeux et souriant.

Nous étions tous là , et mon père disparus. Un accident de voiture qui tua mon père et paralysa ma mère et lui prit son magnifique sourire. Puis mon petit frère George , il était mort pendant la guerre en tant que soldat , j'avais eu la chance de rentrer , pas lui .
Maintenant j'étais seul. Ma mère était encore endormi ayant perdu l'esprit de Noël depuis longtemps et mon dernier frère , Robert avait quitté la maison pour le fêter avec sa copine . Tout ce que je voyais c'était le sapin et la neige .

Le dernier Noël que j'avais passé était
à Bastogne dans le froid glaciale , sans couverture ni cheminé et encore moins de chocolat chaud ... Le sapin illuminé par les guirlandes était remplacé par ceux de la forêt du bois Jacques . Les crépitements des flammes émanant de la cheminé devenait celui du feu qui prennait les arbres alors qu'ils venaient de s'écrouler , et les explosions des pétards jeté par les enfants , des obus allemand tombant à nos pieds.
Le silence pesant a disparue , je n'entends plus que les cris et les pleures de mes camarades appelants désespérément pour de l'aide . Mon fauteuil confortable était devenu un trou de renard dur comme de la pierre et ma couverture épaisse par un lambeau de tissu que je tenais entre mes mains priant pour ne pas perdre mes doigts et gagner un peu de chaleur. 

La neige était partout ...

Mais tout Disparus lorsqu'une mains chaude se posa sur mon bras et un visage inquiet devant moi me bloquant la vision ... C'était Ronald accroupie face à moi son regard et son expression faciale exprimant l'inquiétude ,l'accalmie reprit sa place.

Je ne suis pas rentré.

𝙻𝚃 𝙲.𝙲. 𝙻𝚒𝚙𝚝𝚘𝚗

Recueil Speirton "Band of Brothers"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant