Capítulo Trece : La solitude comme unique point commun

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Bonjour à tous !

Je tiens à m'excuser pour le temps de publication. J'ai commencé la vie active il y a de cela un an et demi et j'ai encore moins de temps qu'avant... Ne m'en voulez pas trop, s'il vous plait...

Je vous livre, ici, un chapitre un peu plus calme que les précédents, on ne peut pas être dans l'action à 100%, vous finiriez par vous y habituer, ahah. En plus, je préfère vous faire souffler par mesure de précaution, sait-on jamais !

Quoi qu'il en soit,  je vous souhaite, comme à chaque fois, une bonne lecture !

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Une silhouette longiligne errait dans les couloirs impériaux de la forteresse du Hueco Mundo. De ses yeux plissés, elle sondait le sable présent dans l'immense cour du palais qui s'étendait à perte de vue. Bien que les rayons lumineux du soleil artificiel baignaient ce qui ressemblait à s'y méprendre à l'extérieur de Las Noches, ils ne remplaçaient pas ceux réchauffant du véritable astre qu'il avait l'habitude de côtoyer à la Soul Society. C'est pensif que cette silhouette masculine se laissa porter par le fil de ses songes. Cela ne l'enchantait guère de se retrouver dans un tel endroit, loin de la seule personne à laquelle il tenait un tant soit peu. Feinter sa dévotion des siècles durant pour cet homme aussi détestable n'était pas chose aisée. L'on pouvait même affirmer qu'il s'agissait d'un effort particulièrement harassant, mais il se devait de le faire. Pour Elle. Parce qu'il s'était promis de la venger. De lui rendre ce qu'elle s'était fait dérober en toute impunité, il y a de cela de si nombreuses années. Sagement, il attendait le moment propice qui lui permettrait sans faille possible de faire regretter amèrement à cet homme de l'avoir prise à partie et arracher, dans la douleur, ce qui lui était de plus intime. D'avoir osé lever la main sur son visage ainsi que sur son corps innocent.

Comment supporter de vivre quotidiennement aux côtés de l'homme qui hantait le passé de la femme qu'il estimait plus que sa propre vie ? Cette déesse, au charme volubile et aux formes particulièrement généreuses et harmonieuses, était la seule personne dans ce bas monde à être immunisée contre le venin nocif que répandait ce serpent craint de tous. Jamais il ne pourrait faire de mal à ce visage si délicat et à ce corps si sensuel qui suscitait en lui un vif désir. Pour rendre ce qui lui avait été dérobé, peu lui importait d'être perçu aux yeux de tous comme un traître. Quiconque se mettrait en travers de sa route le paierait de sa vie. Sa propre existence étant mise entre parenthèses depuis cet instant marqué au fer rouge dans sa mémoire. Il ne vivait que pour le moment où sa Splendide Magnificence irait rejoindre le feu incandescent des enfers.

Le jour où cette vermine suffisante tombera de son trône de cristal, il sera là. Lorsque la tête de cet imposteur roulera jusqu'à ses pieds, tranchée par la lame de son zanpakutô, il sera là pour s'en délecter. Le jour où cette pourriture rendra son dernier souffle, ce sera le plus heureux de son existence.

Voir dans son regard la détresse, l'humiliation ressentie par ce sentiment de trahison lui donnera le sourire le plus éclatant qu'il n'aura jamais esquissé. Probablement le plus sincère. Enfin le voile sur ses actes tombera, et seulement à ce moment, il pourra revenir auprès d'Elle. Pour lui rendre cette lueur qui avait quitté son corps depuis son enfance.

Jamais plus tu ne verseras de larme... Une promesse qui jamais ne s'étayera à moins de rendre l'âme. Il était bien résolu à ce que cela n'arrive pas, du moins, pas avant qu'il ne massacre ce mégalomane hautain et imbu de lui-même. Ce n'étaient pourtant pas les opportunités qui manquaient pour renverser ce despote, mais jamais, dans ses fibres, il n'avait ressenti qu'il s'agissait du moment tant attendu.

De l'ombre à la lumière étincelanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant