Chapitre 28: Harry

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Vite. 100 km/h. Putain mais pourquoi ? 125 km/h. J'espérais que je n'arriverai pas trop tard. 150 km/h. Oh non, putain il ne méritait pas ça. 180 km/h. Je m'en voulais putain. 200Km/h. Tous sauf lui. 210 km/h. Mais qu'est-ce qui lui a pris de me suivre ? C'était quoi leur plan pourri ? Voilà dans quelle merde ils s'étaient fourrés. Je freinai d'un coup sec et me gara en dérapage comme d'habitude. Non ! Non ! Sa voiture était là. Putain Louis ! Ça ne sentait pas bon du tout. Ouh réfléchi Harry, réfléchi.
Je descendis de ma voiture, et discrètement je me dirigeais vers l'entrée de l'entrepôt. Je connaissais Simon, et je savais très bien qu'il n'aimait pas les voyeurs. Donc le seul endroit où Louis pouvait se trouver était la salle des aveux. Je ne la connaissais trop bien, j'avais l'habitude d'y aller. Par conséquent, ça n'annonçait rien de bon. Je savais qu'il n'arrêterait jamais, il aurait jusqu'au bout, limite jusqu'à la mort pour avoir les aveux, la vérité. Je ne connaissais pas autant Louis que je le voulais et je ne savais pas s'il allait tout balancer ou prendre sur lui. En tout cas, s'il balançait, je ne lui en voudrai pas. Je l'ai déjà fait assez souffrir. Liam avait raison. Je portais le mal autour de moi. J'avais oublié que c'était super sécurisé, il y avait plein de caméras et de gardes. Qu'est-ce que je ne les aimais pas ces bouledogs ! Heureusement que j'ai été entraîné pour ça. Je me faufilais derrière des caisses, je lançai une pierre que je venais de trouver et l'action commença. Un des garde s'était retourné dans ma direction, alors je bondis sur lui et lui balança mon pied dans la gueule aussi fort qu'il tomba par terre. Et de 1. Un autre se jeta sur moi mais je l'esquivai à temps. Un troisième arriva mais je lui collai un poing qui vola à trois mètres. Et de 2. Maintenant ils étaient une dizaine. Je pris l'arme du garde assommé par terre, je sautai en l'air, montai sur une caisse et m'accrochai au barre du plafond. Ils ne virent que du feu. Mais l'un des gardes m'avait vu. Ils commencèrent à me tirer dessus mais j'étais plus rapide. Je pris l'arme et tira jusqu'à qu'ils soient tous mort. Une fois débarrassé de tous ces gardes. Je continuais ma poursuite, toujours accroché au plafond pour éviter les caméras de surveillance. Cet entrepôt, je la connaissais par cœur. Il n'avait aucun secret pour moi. J'avais de la chance. Je me dirigeais vers la salle d'interrogatoire le plus discrètement possible. Je savais que les bouledogues avaient donné l'alerte qu'un intrus c'était introduit dans les locaux car les portes se verrouillèrent. Ce qui fit que je ne pouvais pas rentrer dans la salle. Mais je le vis. Il était là. Il était attaché et parlait avec Niall. Je vous jure dès que je l'attrape celui-là, je lui fais la peau. C'est un homme mort.
Louis avait l'air mal au point. Il avait dû se prendre des coups par cet enculé. Putain de merde, je m'en voulais tellement, que je ne me rendis pas compte que j'étais tant énervé, et que je serrais tellement fort les barres du plafond que mes jointures blanchissaient jusqu'à me faire mal. Je desserrai un peu, mais je sentais des crampes dans mes épaules. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de musculation, et rester dans la position du cochon pendu commençait à me faire mal. Tant pis je n'avais pas le temps de me plaindre et d'avoir mal. J'essayais de prendre sur moi. J'attendis plusieurs minutes qui me parurent une éternité, que l'agitation se calme. Ils n'avaient trouvé aucune personne présente dans le bâtiment, ce qui énerva le patron. Il était hors de lui. Il se dirigea d'une démarche ferme vers Louis. Il déverrouilla la porte et entra. Il regardait Louis comme si c'était une bête, un miséreux chien. Je n'aimais pas du tout ce regard. À chaque fois je voulais lui mettre la tête dans le sol. J'essayais de me contenir et me contenta d'observer pour le moment, le temps de trouver une solution. Louis avait la tête baissée, mais Simon lui fit monter la tête pour qu'il le regarde dans les yeux. La peur, la tristesse, la fatigue, la haine, la colère, je pouvais voir tout ça dans son regard. Ces beaux yeux bleus azurs étaient effrayés. Ça déchira une partie de moi à l'intérieur, et sur ce moment je maudissais le monde entier de m'avoir fait craquer sur un de ces plus beaux êtres. Je maudissais encore plus le monde de l'avoir mis dans cette merde. Il était devenu ma plus grande faiblesse mais aussi ma plus grande force à présent. Le monde devaient bien se tenir car plus je voyais Louis dans cet état là, plus je me remplissais de haine, de colère. J'en voulais au monde entier, à commencer par Simon. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Il n'était pas au bout de ses attentes. Croyez-moi.

« The story of bad romance ! » [terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant