Animes x Reader (commandes ouvertes)

Aomine x reader (knb)

chlo2266
Voici ta commande après un long moment d'attente, et j'en suis désolée! J'espère tout de même que cela va te plaire!

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Silence. Pas un bruit. C'était le silence complet. Tu te devais d'être la plus silencieuse possible. Tu avais peur que le moindre son attire l'attention de la mort en personne. Pourtant, dans ce bois, rien de vivant ne semblait faire honneur de sa présence. Tu n'étais pas à l'aise dans la pénombre de cette muette forêt, alors que n'importe qui a ta place aurait bénie cette chance.

Ils auraient été contents de pouvoir échapper à la triste réalité au moins pour une dizaine de minutes... Contents de ne pas avoir à se méfier à chaque seconde, contents tout court. Par contre, toi, ce silence t'oppressait. Tu avais l'impression que, justement, ce n'était pas normal, ce calme improbable.

Cachée derrière un arbre, sous une grosse branche dissimulant ton dos, tu englobais l'endroit de ton regard (c/y). Rien a l'horizon, aucune personne vivante dans ton champ de vision, aucun mort en vue. Tu étais en sécurité, pas pour longtemps, mais pour quelques minutes environ. Tu pourrais peut-être t'assoupir un instant? Non, il ne valait mieux pas. Alors que ton cerveau tentait d'établir toutes les situations possibles, un craquement de branche te parvînt. Tout ton corps se raidit, ta respiration s'accéléra et tes mains se crispèrent sur la dague qui te servait d'arme. Ce bruit, était-ce ce que tu redoutais tant, ou simplement un animal effrayé? Dans tous les cas, ce son n'augurait rien de bon. Tu voulus changer d'angle de vue, mais en bougeant, tu t'aperçus qu'une mèche de tes (l/c) cheveux (c/c) s'était emmêlée autour d'une branche. Peut-être que tu aurais dû la couper, mais ton orgueil féminin t'en empêcha et tu tira dessus. Malheureusement, en exerçant une pression sur le bout de bois, celui-ci se cassa en émettant un horrible craquement. Comme si ce n'était pas assez, cette même branche entraîna une réaction en chaîne et, bientôt, ta cachette n'existait plus ne laissant que toi, devenue un centre d'attention immense. Soudain, le bruissement de feuilles derrière toi s'accéléra et, sans une once d'hésitation, tu te précipita dans une course effrénée pour tenter de fuir. Était-ce réellement un zombie? N'attirerait-elle pas encore plus l'attention si elle courrait comme cela parmi les arbres? Tant pis, de toute façon il était un peu tard pour se poser la question.

Alors que tu enjambais une grosse bûche, tu t'aperçu que la forêt était redevenu aussi silencieuse que la mort, ironie parce qu'ici, la mort est très bruyante. Tu monta donc sur la même bûche, en t'assurant de ne pas faire de bruit, pour observer les environs. Ce qui te suivait avait, vraisemblablement, lâché prise. Pourtant, quelque chose te tracassait. Si ton poursuivant s'agissait d'un mort-vivant, jamais Ô grand jamais il n'aurait laissé la chance de te dévorer passer. Alors...

Une ombre passa dans ton champ de vision. Rapide et silencieuse. Tu n'avais pas eu le temps de distinguer quoi que ce soit, mais tu étais sûre d'une chose: ce n'était pas un zombie. Prise de peur, tu tenta de monter à l'arbre à ta droite, haut et difficile d'accès pour les personnes moindrement musclée. Tu attrapa la première branche et entrepris de t'y accrocher, mais avant même que tu aies eu le temps de te soulever, quelque chose te happa de plein fouet. Tu tomba à la renverse toujours le poids sur toi. Le souffle coupé, tu essaya de reprendre ton souffle, mais ce qui te retenait au sol t'écrasait la cage thoracique. Tu étais effrayée à l'idée d'ouvrir les yeux. Tu étais effrayée de découvrir ce qui se tenait au-dessus de toi. Tu étais réellement effrayée. Soudain, la force qui t'empêchait de respirer se retira et tu pus prendre une grande bouffée d'air. Tu toussa sans jamais ouvrir les yeux.

Après une longue minute, voyant que l'autre ne faisait rien, tu te risqua à ouvrir l'œil. Premièrement, tu ne distingua rien. Il n'y avait plus personne. Tu te releva donc en position assise et lâcha une larme de stress et un petit rire nerveux passa la barrière de tes lèvres. Ce qui t'avais poursuivis avait manifestement fiché le camp...