[Ancienne version] Une normalité bien trop vampirique ~ Tome 5 : PCM

Chapitre 2

Chapitre 2

Je respirais à pleins poumons, les yeux toujours fermés, je m’étirais dans le lit. Bougeant les jambes, je sentis un doux tissu glissé sur ma peau. Hum… de la soie… Je ne sais pas pourquoi mais une impression de bien être résidait en mon être. Je me tournais sur le ventre et ma main rencontra une surface chaude. Comme attirée par un aimant, je me rapprochais et me callais à ce corps qui reposait à mes côtés.

« Hum…Je ne peux plus résister… fit une voix masculine. »

Deux mains me serrèrent et une bouche effleura mon cou... Une seconde ! Un corps plus une voix masculine plus deux mains plus une bouche égale... un homme inconnu qui partage le même lit que moi ! Au moment où j'ouvris les yeux et que la lumière artificielle qui m'éblouissait me faisait battre des paupières, mon cou me piqua et une impression d'aspiration se fit sentir. Reprenant mes esprits, je repoussais cet homme et me jetais du lit pour me plaquer contre le mur, accroupie et prête à bondir quoi qu'il se passerait. Je fermais mes yeux et les rouvris attendant que mes yeux fassent la mise au point. Que...Quoi ! Mais où suis-je ? Une panique monta en moi inexorablement. J'étais visiblement dans une chambre aux murs noirs, à la moquette de la même couleur, sans fenêtre avec deux portes. Les meubles, qui consistaient en un lit, une armoire, une commode et deux tables de chevet, étaient tous laqués noirs, seules la literie et les abat-jour des lampes de chevet étaient mauves. En résumé, cette pièce est sombre ! Un mouvement me ramena à la réalité. L'homme... Appuyé sur ses deux coudes, allongés sur les draps, il me regardait de la tête aux pieds. J'eus, pour un très court instant, le souffle coupé. Cet homme, si c'est bien un homme et pas un rêve, avait de beaux yeux brun avec des reflets ors, la peau hâlé, les cheveux blonds ondulés, un corps d'athlète et il portait un jeans noir et une chemise assortie complètement ouverte sur un torse finement musclé.

« Bonjours, dit-il d'une voix suave. »

La réalité reprit le pas sur le rêve. Il avait beau être un vrai adonis, je n'accordais pas plus d'importance au physique. Pourquoi ? Parce que je savais exactement ce qu'il pouvait cacher. Alors ma peur reprit le dessus.

« Où suis-je ? Qui est tu ? Comment suis-je arrivée ici ? Qu'est-ce que je porte ? »

Ok, la dernière question n'était que rhétorique mais je...et bien... j'étais habillée d'une nuisette prune aux bords en dentelles et au décolleté vertigineux !

« Du calme ! Je ferais déjà mieux d'arranger ça ! me répondit-il en pointant mon cou. »

J'y posais mes doigts et remarquais que je saignais. Mais comment je m'étais fait ça ? Oh ! Je me rappelle maintenant la bagarre d'hier soir ! J'avais été touché à la tête pas au cou...D'ailleurs... Je palpais mon crâne à la recherche d'une blessure cependant il n'y avait absolument rien...étrange...

« Ce n'était pas profond alors tu as vite guéri surtout avec...

_Stop ! Ne t’approche pas de moi ! Je veux des réponses ! exigeais-je. »

Debout en face de moi, il souriait d'un air amusé.

« Je suis Alex Mckinley et tu es ici, chez moi ! Dans ma chambre, précisa-t-il comme si je n'avais pas remarqué ! Tu t'es évanouie après la bagarre alors je t'ai ramené ici et c'est Joséphine qui t’a changé. Je crois que c'est une nuisette de sa fille, très bon choix soit dit en passant... »

Je décidais de ne pas relever la dernière remarque et continuais mon inquisition.

« Qui est Joséphine ?

_Ma femme de ménage.

_Pourquoi m'avoir ramené ici ?

_Tu étais inconsciente, je ne pouvais pas deviner où tu habitais et je n'allais pas te laisser dans un motel miteux.