chapitre 7

46 14 5
                                    

PDV Tara

Je me recouche et je l'entends me souffler un « bonne nuit »

Je ne peux pas rester ici. Ce n'est pas ma place je veux être libre et pas avoir un garde ou une servante dans mes pattes ! Il faut que je trouve un moyen de sortir de ce château... Le bruit des pages qui se tournent rythme mes pensées. Comment sortir sans me faire repérer par les gardes ? Et si je me téléportais grâce a la gemme ?

C'est ça je le ferais quand Michael sera dehors !
J'entends le bruit d'un crayon sur une feuille. Je me retourne pour trouver une position plus confortable. Le bruit de la porte me sort de ma somnolence.
Des pas.
Puis d'autres se dirigeant vers le dressing. Je sens quelque chose se poser sur mon pied droit. Je suppose que c'est la servante qui pose mes habits pour demain. Mais ce qu'elle ne sais pas c'est que demain je serais déjà loin ! Très loin !
Quand la servante a fini, elle sort de la chambre.
Je sors de mon lit et m'approche du dressing à pas de velours. J'ouvre la porte le plus discrètement possible. Les robes ce succèdent, une, noire et simple, attire mon attention. Mais elle n'est pas propice à l'escapade. Avec un mince soupçon d'espoir, je fouille un peu jusqu'à avoir le buste et les bras enfoncés dans les froufrous en dentelles et les jupes en soie. Tout au fond, j'aperçois une combinaison noire avec un corset. Je la sors difficilement. J'enlève mon pyjama et enfile la combinaison, le corset est bien a ma taille, je le serre bien. Le legging est moulant, confortable je ne le sens même pas c'est assez léger. Je me retourne pour me regarder dans le miroir. Le noir fait ressortir mes taches de rousseur et mes yeux marron. Il faut que je prenne des accessoires pour mon escapade.
Je remarque de l'autre côté du dressing une sacoche en cuir. Je la prends et regarde a l'intérieur je vois une boîte noire. Je l'ouvre et vois un couteau. Il est plutôt joli et il a l'air de bien couper. Enfin il faut que je me dépêche. Je dois partir au plus vite. Il y a trop de choix dans ce dressing ! Je pense que je peux partir comme ça je dois être assez loin pour pas qu'ils puissent me rattraper.
Je passe la porte du dressing et regarde sur le bureau et vois une lettre. C'est vrai, Michael m'a écrit tout a l'heure. Je prends la lettre et la lit.

JE REVIENDRAI DEMAIN MATIN, SI TU AS BESOIN DE QUOI QUE CE SOIT J'HABITE LA 2E MAISON SUR TA DROITE EN SORTANT DU CHÂTEAU.
TU POURRAIS DONC UTILISER CETTE GEMME. MAIS JE NE PENSE PAS QUE TU EN AIE BESOIN MAINTENANT ; )

TON GARDE MICHAEL !

J'ouvre la porte le plus discrètement possible. Un garde est endormi devant ma porte. Je m'avance discrètement et commence à descendre les escaliers. J'ai à peine franchi 5 marches que des pas résonnent jusqu'à moi.
Je recule et me cache en me faisant la plus petite possible. Les gardes passent sans me voir. Je reprends mon ascension.
J'arrive enfin en bas des escaliers et je suis enfin au rez-de-chaussée. Je m'approche prudemment de la grande porte. Je me stoppe nette. Il y a un garde devant la porte et celui-là ne dort pas. Je réfléchis a toute vitesse pour attirer son attention et m'enfuir. Je fouille dans ma sacoche et prends le couvercle du boîtier du couteau, je le lance le plus loin possible de moi. Le garde se redresse et regarde avec hésitation. Puis il s'avance vers l'endroit d'où provenait le bruit. Il passe devant moi. Je retiens ma respiration il est a moins de 2 mètres de moi. J'avance quand il a le dos tourné et arrive a la porte. Je l'ouvre doucement, me faufile dans entrebaillement de la porte. Une fois dehors je souffle. J'avais retenue ma respiration. Je regarde attentivement autour de moi. Il y à un chemin de pierre qui on l'air de flotter sur l'eau. Je m'élance et me dirige a l'aveuglette. J'arrive devant une écurie. Je m'approche pour prendre un cheval ça me fera gagner du temps. J'ouvre un boxe ou un nom est affiché "comète". Je rentre et vois une jument blanche manger dos a moi.
« coucou ma belle... On va partir loin toutes les deux » je lui caresse l'encolure elle relève la tête et me regarde intensément. Un détail me fit beuguer. Elle a une corne ? Ok au point où on en est je peux pas faire machine arrière. Je prends le filet accroché au mur et lui met. Elle se laisse faire. Il faut que je parte le plus vite possible avant qu'ils découvrent mon absence. Puis une sirène retentit. Je prends les reines et marche vers la grande grille. Arrivée devant j'entreprends de la déverrouiller. Une fois ouverte je me hisse sur le dos de Comète. Elle est plutôt confortable malgré que je sois à cru. Je galope à travers la forêt, je traverse même une rivières, puis j'arrive enfin à ce qui me semble propice pour m'arrêter. Une clairière avec une petite source s'offre à moi. Je laisse ma licorne brouter et je l'attache à un arbre. Je ramasse du bois mort que je regroupe au même endroit. Un feu ne me ferait pas de mal. Je prends deux bouts de bois comme dans les films et les frotte l'un a l'autre. Je répète l'opération pendant 15 minutes mais rien. Je suis nulle. J'arrive même pas à me débrouiller une seule journée dans la nature. Je vais sûrement crever dans moins de 2 jours. Je me décide donc a établir mon campement. A quelques mètres de la source je me créé une cabane avec des branchages, des feuilles mortes et tout ce qui pourrait m'être utile. J'ai besoin de repos la nuit est déjà bien entamée il faut que je me repose avant de repartir. Je bois un peu d'eau a la source et j'y amène ma licorne. Elle s'y désaltère abondamment. Je l'attache à un autre arbre pour qu'elle puisse manger pour qu'elle soit en forme pour demain. Je me couche et m'endors aussitôt balloté par les souvenirs de mon enfance.

Parallèle {EN RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant