Chapitre 3

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Bonjour et bonne lecture

Voix extérieure

Diouldé resta couché, la douleur l'empêchait de trouver le sommeil. C'est n'est qu'à l'aube qu'elle avait réussi à fermer les yeux.

Le matin, Diouldé se réveilla, elle sentait quelque chose sur elle. En ouvrant les yeux elle se rend compte que c'était son mari, encore. Il voulait recommencer la même chose que la nuit passée.

Elle était paniquée, elle ne pouvait pas supporter la même douleur qu'elle avait ressenti la première fois.
C'était juste impossible pour elle. Donc elle essayait de se débattre comme elle pouvait , mais malheureusement elle ne faisait pas le poids devant Moussa (son mari).

Diouldé : non je t'en supplie, pas ça... J'ai très mal, je ne pourrai pas tenir( pleure) je vais mourir.

Mais Moussa ne l'écoutait même pas et la pénétrait avec force, sauvage . Un cri de douleur, des pleurs. Diouldé avait senti un autre déchirement au niveau de son sex mais aussi dans son cœur. Fatiguée de se débattre elle se laissait faire en priant dans son fort intérieur que ça se termine vite.

Une minute... Deux... Trois... Quatre... Il se vidait pour la deuxième fois en elle dans un long grognement de plaisir.

Diouldé le regardait s'éloigner en fermant peu à peu ses paupières. Puis tout noir.

Quand elle ouvre les yeux sa tante Binta(la petite sœur de son père) et une autre femme étaient aussi à côté, sur le lit. Dès qu'elles l'ont vu ouvrir les yeux, elles sautèrent de joie

Tante binta : oh ma fille, tu nous as fait un de ces peur.... Ta mère et ton père m'ont dit de te passer le salut. Ils sont contents que tu les as honorées. Regarde ta mère a préparé une bonne soupe pour toi. Dit-elle en ouvrant le bol qu'elle tenait

L'autre femme : ma chérie tu as maintenant le respect de ton mari et ta belle famille, si les filles d'aujourd'hui pouvait prendre exemple sur toi... Mais bon, nous sommes tous contente et sache que maintenant tu es devenu une femme.

Diouldé se redressa, s'assit en tenant le lit. Elle avait mal partout et personnellement elle s'en foutait que ses parents soient heureux ou pas. Elle ne voulait même pas entendre parler d'eux. Elle les regardait , mais ne répond rien

Tante binta : je sais que tu as mal ma fille, mais on ne peut rien. Quand t-on est né femme, on ne doit pas craindre la douleur car cela fait partir de notre quotidien et sache que ta grand-mère, ta mère sont passées pas là, sûrement tes enfants passeront par là aussi. Prends courage et obéis à ton mari, ainsi tu auras une descendance bénis. Dit-elle sûre d'elle...

Eh Dieu l'enfant nous a honoré, je t'en pris protège là mon Dieu, oh je suis content. Murmurai sans cesse la tante de Diouldé

Diouldé là regardait, elle regardait chaque détail en elle avant de baisser les yeux.
Elle n'avait rien trouvé à dire. Ses pensées étaient mélangées et sa gorge était fermée.

Tante binta : j'ai oublié, tu n'as jamais été bavard toi... Ta mère a été une bonne épouse pour mon frère, elle a su vous éduquer dans le dîner et j'en suis sûr que tu lui ressemblerais. Malheureusement son accouchement est très rare , que Dieu l'aide à concevoir à nouveau. Vas-y ouvre la bouche tu dois avaler quelque chose.

Diouldé: j... J... Je n'ai pas faim yaye(tante)
Dit-elle d'une voix qu'on pouvait à peine entendre

Tante binta : non mais qu'est que tu racontes ? Ouvre la bouche way depuis hier tu n'as rien mangé.

Diouldé : les cris de mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant