Chapitre 39

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Bonjour et bonne lecture
❤️

Hassanatou dépose vite son sceau et court l'appeler. Je me précipite vers ma mère qui se tordait de douleur en priant dans mon fort intérieur que toi se passe bien.

Quand la voiture vient, je monte avec elle derrière. J'essayais de la soulager comme je le pouvais. Une fois à l'hôpital, Grand-mère et moi attendons à l'extérieur. 1h...2h...3h...4h toujours pas de nouvelles. Le stress était insupportable, j'avais demandé à tous les médecins que je voyais comment allait maman mais ils me demandèrent de patienter. Mais jusqu'à quand ?

J'étais désespérée quand j'ai vu un médecin venir vers nous. Je courut à sa rencontre avec ma grand-mère derrière.

Moi: s'il vous plaît docteur, nous attendons depuis des heures maintenant. Dites moi comment vont ma mère et le bébé.

Docteur : effectivement je venais pour ça, le bébé se porte bien mais sa mère par contre elle a eu un accouchement difficile, elle est très très faible. Vous devriez l'emmener en ville, elle aura là-bas les soins dont elle a beaucoup.

Moi: faible?est-elle inconsciente ?

Docteur: non mais très faible , vous devriez chercher une voiture vite en attendant on va faire ce qu'on peut . Le bébé est dans la salle au fond et on transfère sa mère dans la salle 2 si vous voulez la voir.
Dit-il avant de s'en aller

Grand-mère : ma fille souffre et je ne peux rien faire (pleure)Diouldé comment on va faire? Comment on va trouver l'argent pour le transfert? J'ai une peux d'argent de la tontine mais ça ne sera jamais assez pour couvrir les dépenses.

Moi: ne pleure pas grand-mère ., j'ai un peu d'argent pour ça. Appel à un chauffeur qui va nous a amené je vais lui payer. Pour l'hôpital je trouverai un truc mais il faut qu'elle se soigne au plus vite. Elle a été tellement courageuse.

Grand-mère: Eh aw Diouldé, je laisse tout dans les mains de Dieu. Ne la laisse pas seule, part à ces côtés je vais parler avec le taximètre voir combien il va nous laisser.

Diouldé: dure pas parce que chaque minute compte.

Ma grand-mère sort et part à côté de ma mère, quand je lavait vue je n'ai pas pu retenir mes larmes. Elle était irreconnaissable. Elle avait les yeux fermés, Diouldé lui caresse tendrement la tête. Elle les ouvre immédiatement.

Maman de Diouldé : Dio....Diouldé.... Comment.... Comment elle va?
Diouldé entendait à peine sa voie

Diouldé: le docteur dit qu'elle va bien, félicitations néné.
Dit-elle tristement

Maman de Diouldé: alhamdoulillah. Amène la moi...s'il te plaît .
Dit-elle avant de refermer les yeux, dominé par le fatigué

Je pars directement la chercher, j'étais tellement émue quand je la prend dans mes bras. Elle était si petite, si fragile, si belle et innocente. Elle était à croquer.

Moi: hey toi...princesse, bienvenue. Que Dieu te bénisse, qu'il te protège contre les mauvais yeux, qu'il te suit tout au long de ta vie , qu'il te fasse briller comme les étoiles... amine.
Dit-je en lui donnant un bisou sur le front

Puis je part la remettre à maman, celle-ci pleurait de bonheur à sa vue.

Maman de Diouldé (pleure): je...je peux la tenir?

Diouldé: bien sûr

Maman de Diouldé: couché là sur...moi s'il te plaît.
Diouldé la couche à côté elle

Maman de Diouldé: heyyy je.. je suis ta mère....je suis ta mère. Que Dieu te bénisse.
En la regardant

Diouldé: vous avez pensé à un nom?

Diouldé : les cris de mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant