Diouldé : les cris de mon cœur

Chapitre 45

Bonjour et bonne lecture
❣️

On est très vite arrivé à Kalan, on avait passé la nuit là-bas. Ma grand-mère était très contente, Rabiatou encore plus . Elle ne m'avait pas lâché même une seconde, on avait dormi l'une à l'autre dans les bras. Elle est très belle, surtout très intelligente. Elle m'avait demandé si Youssouf c'était mon amoureux vous vous rendez compte ? Ça me faisait penser à ce qu'il m'avait dit plus tôt, qu'il m'aime. Moi? Comment peut-il m'aimer ? Il est tellement...parfait, comment peut-il être amoureux de moi? Je ne comprenais rien, j'ai besoin qu'il m'éclaircisse tout cela. J'ai besoin qu'il m'explique comment c'est possible, en fait, il a tout pour lui.

Le lendemain, Boubacar et moi sommes partis saluer quelques membres de ma famille. Ils semblaient tous contents de nous voir , on n'avait cessé de me dire que je ressemblais beaucoup à ma mère. J'avoue qu'ils ont raison, quelques fois j'ai l'impression de la voir quand je me regarde dans la glace ou sur une photo. J'ai l'impression aussi qu'ils ont tous arrêté de me juger, comme ils le faisaient avant. Il se rend bien compte que je ne suis plus cette petite fragile que j'étais avant, et j'admets aussi que les mentalités ont aussi beaucoup changé depuis.

A mon retour je trouvais Youssouf entrain de discuter avec ma grand-mère. Il tenait Rabiatou sur ses pieds, elle semble beaucoup l'apprécier.

Moi: Youssouf je peux te parler deux secondes ?

Lui: oui, tu attends moi ici princesse. Je reviens d'accord.

Elle: d'accord

Il me suit un peu loin sous le manguier où il y avait un banc. On s'assoit.

Moi: je voudrais bien qu'on parle de ce qui se passe entre nous. Si j'ai appris quelque chose durant toute ma vie, c'est de ne jamais fuir ses problèmes. Je veux que tu me parles sincèrement. Dis moi tout ce que tu as sur le cœur s'il te plaît.

Il soupire, passe sa main sur son visage avant de me regarder d'un air sérieux.

Lui: Diouldé je suis désolé pour mon comportement, j'aurais pas dû réagir ainsi. Mais je t'assure ce n'est pas de ma faute, dès qu'il est question de toi j'arrive pas à me contrôler. Ça me rend fou parce que j'ai jamais été comme ça, faible devant une fille. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, j'ai beaucoup essayé d'oublier ce que je ressentais pour toi mais je n'y arrive pas (pause) je n'y arrive pas. Je me disais souvent que je ne devrais pas ressentir cela pour toi car tu ne me vois que pour ton simple frère mais à chaque fois que je te vois ou que je suis proche de toi je perd tout mes moins. J'ai une envie folle que tu m'appartiens, que tu ne sois qu'à moi et pour toute l'éternité. J'ai une envie folle de me coucher chaque soir à tes côtés et me réveiller à tes côtés. J'ai une envie folle d'être ta raison de sourire, de te faire oublier tes peines et soucis. J'ai une envie folle que tu portes mon nom de famille et pour toujours. Je veux que tu me regardes avec les mêmes regards que je te regarde. Je veux que tu sois la mère de mes enfants, que tu te sentes à l'aise avec moi.
Je veux tout de toi Diouldé, j'ai beau le nier, beau me convaincre le contraire mais à la fin tout ce qui compte maintenant c'est toi. J'ai peur de ne pas être assez bien pour toi, j'ai peur de ne pas être à la hauteur de ta personne Diouldé. J'ai peur que tu ne m'aimes pas, que tu me rejettes ou même que tu ne veux pas de moi. Je suis amoureux de toi mais tu n'es pas obligé de ressentir la même chose que moi. J'en ai juste marre de cacher mes sentiments, si tu ne veux pas de moi je comprendrais car avant tout suis ton ami je te soutiendrais quoi qu'il arrive. Ne te sens pas gêné aussi, je comprendrai que tu ne me veux pas.

J'arrivais pas à croire, moi? Diouldé? Comment peut-il tomber amoureux de moi? Une fille banale, souillée? C'était les trois questions que je me posais. Nous parlons de Youssouf cas même. Me dire que tout ce temps il m'aimait et moi je n'ai rien vu....