🌻Nassiba al Maziniyya🌻

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As-salam عalaykum wa rahmatullah wa barakatuh

||Partie II ||•

Nassiba al Maziniyya continua son récit en ces termes :

Et pendant que mon fils défendait l'envoyé صلى الله عليه و سلم,  l'un des mécréants le frappa dans le dos.
Le sang commença à gicler à  flot de sa profonde blessure ouverte...
Je me suis précipitée Véra lui, et le prenant sur ma poitrine, j'ai commencé à lui dire : _lève toi, mon fils et continu le combat contre les ennemis de Dieu...

L'envoyé صلى الله عليه و سلم, se tourna vers moi, à ce moment là, et me dit : " Et qui peut résister, comme tu le fais, Ô Oum amara ? "

Nous vîmes ensuite un homme avancer, et le prophète صلى الله عليه وسلم, me dit : " Voilà l'homme qui a frappé ton fils, ô oum amara !".

Je me suis alors précipité vers cet homme que je détestais tant comme une furie et d'un coup bien ajusté, je lui ai coupé la jambe.
Il tomba par terre, et nous nous sommes précipités vers lui, le découpant avec nos épées tranchantes.
Quand il fut bien mort, l'envoyé صلى الله عليه و سلم, se tourna vers moi, le sourire aux lèvres, et me dit : " Voilà, que tu t'es vengée de lui ô Oum amara... gloire à Allah qui t'a permis de le vaincre et qui t'a fait voir ta vengeance de ce meurtrier... "

Les deux fils de Oum amara n'étaient pas moins courageux que leur père et mère et ils n'avaient pas fait moins de sacrifice...
L'enfant suit les traces de ses parents, que elles ci soient bonnes ou mauvaises. L'enfant n'est que l'image de ses parents.

Leur fils Abdallah, rackhairan 

_ J'ai participé à Ohoud, avec l'envoyé صل الله عليه وسلم.
Quand les hommes se sont dispersés, laissant le prophète à découvert, nous nous précipités, ma mère et moi, pour le défendre...
Quand je fus devant lui, l'envoyé, me demanda : " Le fils de Oum amara ?!"

"-Oui, répondis-je " 

"_tire, me dit-il "

J'ai pris une pierre, et j'ai visé un mécréant, qui était non loin de là. L'homme tomba, et je continuai à le bombarder de pierres, jusqu'à ce qu'il en fut tout couvert.

Le prophète صلى الله عليه وسلم, continua à me regarder er à sourire...

Quand il se retourna, l'envoyé, remarqua la plaie saignante de ma mère, et il me lança :

"Ta mère, va auprès de ta mère... panse sa plaie, pour arrêter l'hémorragie, que Dieu vous bénisse, noble famille... la place de ta mère est bien meilleure que celle d'un tel... et celle d'un tel... que la miséricorde d'Allah vous couvre noble famille... ". 

Ma mère se tourna vers l'envoyé صلى الله عليه و سلم, et lui dit : " Intercède pour nous auprès d'Allah, pour que nous  soyons tes compagnons au Paradis, ô envoyé d'Allah"

Il dit : " Allah fasse qu'ils soient mes compagnons dans le saint Paradis ".

Ma mère, dit alors " qu'est ce que je peux encore vouloir se plus dans ce monde ?!". 

⚜La vie des Sahabiyat⚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant