Chapitre 8

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PDV ERIK

j'entre dans mon bureau après deux jours d'absence et tombe sur une scène qui me laisse sans voix. Miss Freeman portant une de mes créations, debout devant le miroir admirant ses formes. Eh bien je vois qu'on prend ses marques quand je ne suis pas là.

-Bonjour murmurai-je assez pour la faire sursauter, une fois près d'elle.

-Merde répondit-elle en rougissant prise en flagrant délit.

-Mauvaise réponse Miss Freeman. Qu'ai-je dis à propos des vilains mots au sein de ma maison de couture?

Elle déglutit en tirant sur ses doigts comme elle le fait à chaque fois qu'elle est nerveuse. Comment je sais ça? Eh bien je suis très observateur.

-Vous... vous avez dit que... bégaya-t-elle.

Mais pourquoi diable est-ce que je la trouve diablement sexy avec cette voix entrecoupée et ce teint qui rougit. Bon sang ce n'est qu'une enfant Erik et tu viens de divorcer.

-Vu que vous semblez avoir oublié, je vais l'écrire noir sur blanc et le faire placarder ici même dans ce bureau pour le reste de votre séjour ici. "si jamais vous contestez un de mes ordres, passez outre mon autorité ou dîtes un vilain mot, je vous pencherai vers l'avant sur le bureau en face de vous et vous donnerez une fessée que vous n'êtes pas prête d'oublier" dis-je avec un sérieux glaçant.

Elle se passe les mains dans les cheveux et acquiesce vivement. Mon Dieu qu'elle est belle.

-Bien, vous êtes ravissante ce matin dis-je pour détendre l'atmosphère en allant m'asseoir dans mon fauteuil.

-Merci Mr... enfin je crois. Et votre rendez-vous de l'autre soir, il s'est bien déroulé?demanda-elle en détournant le regard.

-Oh très bien merci dis-je simplement.

-Vous vous êtes bien amusé? Je suppose que oui, si vous avez été absent pendant deux jours d'affilées c'est que ça valait le coup.

Pourquoi j'ai l'impression qu'elle veut me faire passer un message? Elle a l'air dérangée et mal à l'aise.

-Oh oui, aussi intense que riche en émotion. Il m'a fallut quelques heures de sommeil pour m'en remettre dis-je ne sachant pas exactement où elle voulait en venir.

Elle hocha de la tête et sortit en prétextant avoir besoin d'un café, sauf que cela fait deux heures que je ne l'ai pas revue. Je me plonge dans le travail et peaufine quelques détails avec l'aide de Liv. A l'heure du déjeuner, je m'apprête à sortir de mon bureau lorsque deux voix familières me parviennent.

-Une robe de mariée? Je pensais que c'était les femmes qui s'en occupent?dit ma douce muse.

-Elle a repoussé la date plus de trois fois déjà, alors je lui fais la surprise pour ne plus lui laisser de choix du tout, répondit ce bougre.

Ça fait deux heures que je l'attends et lui discute allègrement avec ma... mon... bref.

-Oh je comprends. Mais comment pouvez-vous savoir si ça lui conviendra, en plus elle doit l'essayer pour qu'aucun détail ne sois négligé. C'est le jour le plus important de sa vie quand même sourit-elle.

La voilà qui fait la conversation à un parfait inconnu alors qu'avec moi, elle souffle le froid et le chaud en bégayant. Et me voici debout comme un idiot à écouter aux portes, génial non?

-Je connais assez ses goûts ne vous inquiétez pas. Et pour ses mesures, disons que je connais son corps sur le bout des doigts sourit-il.

-Ah... hum d'accord! Répondit-elle nerveusement.

UN DOUX CHANTAGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant