La rencontre - partie 2

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Arrivant devant leur nouvelle maison, Cléoline descend de voiture, suivit de sa mère. La jeune fille s'adosse à la Volvo et contemple sa nouvelle demeure. Un petit cottage fleurit, entouré de pins et d'érable. Un petit chemin de pavé traverse le jardin de la maison à la barrière marron. Un petit coin comme dans les contes de fées ou qui irait bien dans les décors de Tolkien, se dit Cléoline. Sa mère lui jette un regard tout souriant et lui dit :

- Bienvenue chez toi !

- C'est plutôt originale cette maison. Peut-être que je m'adapterai.

- J'espère bien. Allez, viens voir si les déménageurs ont tout mit.

D'un pas pressé, Cléoline dit à sa mère : J'espère qu'ils n'ont pas ouvert les cartons !

Sous le perron, cherchant la clé dans son sac : Non. Ils ont juste mit les cartons dans les pièces qu'il faut. Ils ont fait vite, vu que les meubles étaient déjà là. Ouvrant la porte : Home sweat home.

En pénétrant dans le cottage, Cléoline y découvre une petite entrée avec un escalier à sa droite, un petit placard sous celui-ci. A sa gauche une grande porte de verre donnant sur le salon et la petite salle à manger. Devant elle, la porte est ouverte sur une magnifique cuisine, seule pièce du bas à être entièrement moderne. Elle sourit à sa mère et prend la direction de l'escalier étroit. En haut du pallier se trouve à sa gauche une chambre qui est celle de sa mère, vu le sac rose fuchsia. Devant, la petite salle de bains avec toilette et à sa droite, une petite chambre simple dans les tons prune, avec un lit noir en fer forgé. Un bureau devant la fenêtre ; qui donne sur le devant du cottage. Peut-être que finalement, elle sera bien ici, dans cette ville au nom ringard.

Cléoline entreprend de défaire les cartons en commençant pas celui des vêtements, qu'elle range avec soin dans sa commode. Puis, ses affaires de bureau et pour finir, les quelques cadres, photos qu'elle ramène de son dernier logement.

Une heure après, elle redescend pour aider sa mère à défaire les cartons du salon. Méline a déjà presque tout fait et il ne reste que le carton de la bibliothèque. Ce que Cléoline entreprend.

- Oh fait ! J'ai reçu ça pour toi. Tu dois aller chercher des fournitures à la librairie.

Étant assise en tailleur, sa fille tend la main : J'irai tout à l'heure.

Se mettant sur le canapé près de la fenêtre : Elle ferme à 18h00.

- Oui maman. Je finis et j'y vais. Le vélo est bien arrivé ?

- Bien sûr. Je te l'ai mis sous le perron.

Regardant un livre et ouvrant la première page : Il me manque.

- Je sais.

- Et à toi ?

-Oui, beaucoup. Ton père était quelqu'un d'important. Par moment c'est dur, mais c'est comme ça !

Faisant une moue : Bon j'ai finis. Je prends ma veste et j'y vais.

- Cléoline, si tu veux en parler...

La coupant : Je sais maman. Lui faisant une bise : Je te ramène quelque chose ?

- Non, je vais y aller. En fait, je t'embarque. Le temps n'est pas certain ici, je ne veux pas que tu attrapes froid, si tu es trempée ! Cléoline lui répond par un simple sourire.


Lani est assise autour d'une table ronde, dans un coin de la librairie. Autour d'elle, deux énormes bouquins où est inscrit « Langages des fleurs » pour l'un et « Les Dieux de l'Olympe » sur l'autre. Sa mère la regarde en souriant mais a le regard triste. Elle est arrêtée dans sa contemplation par une voix masculine :

Elementum Quintum - Tome 1 : la découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant