Chapitre 3

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Justin Drew Davis

Une semaine plus tard

La brûlure à la jambe de Kathleen avait disparu. Je pouvais l'af­firmer à la vue de ses jambes nues dans un simple mini-short en jeans.

Nous étions dans le jardin, j'étais plus exactement dans la pis­cine, comme tous les autres. Kathleen, elle, était allongée sur un transat, écouteurs dans les oreilles et yeux fermés, se laissant bronzer au soleil. Elle n'avait pas mis un pied dans l'eau de la journée. Elle s'isolait depuis la conversation mouvementée qu'elle avait eu avec Sally.

C'était une fille assez grande aux cheveux noirs et ondulés. Elle avait un caractère aussi fort que celui de Kathleen. Ça ne m'étonnait donc pas qu'ensemble, elles fassent des étincelles.

J'avais essayé de connaître la cause de leur dispute sans résul­tat. Je n'avais rien su de cette conversation, mais quand on y pensait, je ne savais surtout rien de Kathleen Jones.

- Tu ne viens pas te baigner ?! lui cria Jason, qu'elle ne sem­blait pas vraiment apprécier.

- Pas trop envie... soupira Kay.

- Mouille au moins tes jambes, insista-t-il.

Elle hocha doucement la tête, voulant abréger la conversation au plus vite. Elle déposa donc son I-pod sur le transat, retira son short et s'assit au bord de la piscine.

Elle balança alors ses jambes dans l'eau, s'habituant doucement à la température. Steven la poussa, elle fut surprise et n'eut pas le temps de réagir. De toute façon, elle n'aurait rien pu faire contre ce grand garçon d'au moins dix kilos de muscles de plus qu'elle. Elle réapparut rapidement à la surface, replaçant ses cheveux d'un mouvement de tête. Kathleen lança ensuite un re­gard noir au coupable ;

- Steve !

- Moi ? Mais je n'ai rien fait ! se défendit-il faussement.

- Tu n'as jamais eu une tête d'innocent, répliqua Kay avant de lever les yeux au ciel.

Je remarquai alors que le T-shirt blanc qu'elle avait gardé était devenu transparent. Il laissait maintenant apparaître son maillot de bain deux pièces. Le bandeau couvrant sa poitrine affichait le drapeau de l'Amérique. Il était à mon goût.

Quand je relevai la tête, je croisai les yeux de Kathleen, qui rougit immédiatement :

- Hé, rougis pas ! C'est plutôt intéressant, taquinai-je.

Je reçus soudain une vague d'eau provoquée par Kay.

- Ah, ça mouille ! me plaignis-je, n'ayant pas encore trempé mes cheveux, Tu as osé faire ça ?

Elle passa sa main sur son menton et fit mine de réfléchir.

- C'est plutôt intéressant, l'eau mouille ! se moqua-t-elle.

Tout le monde se mit à rire, sauf moi qui étais évidemment la cible de ces moqueries ;

- Tu veux jouer, Jones, on va jouer ! m'exclamai-je alors, piqué au vif.

Ses rires s'accentuèrent, ne me prenant pas au sérieux :

- Oh, je l'ai vexé, me nargua-t-elle.

Elle se retourna et se mit à nager tranquillement. Elle était telle­ment agaçante.

Je m'avançai vers elle. Ici, elle n'avait pas pied. Je la tirai alors vers moi, et en deux temps, trois mouvements, je dégrafai son haut de maillot de bain.

Elle avait deux solutions, se cacher et couler, ou laisser sa poi­trine apparaître.

Elle choisit la troisième solution, celle que je n'avais pas pré­vue, et se colla à moi.

Souviens-toi de cette nuit(JUSTIN BIEBER FICTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant