Souviens-toi de cette nuit(JUSTIN BIEBER FICTION)

Chapitre 19

Kathleen

Le hall était à peine éclairé. Seuls quelques centimètres nous séparaient Justin et moi. Un sourire moqueur trônait sur mes lèvres. Mon regard était plongé dans le sien. Je le défiais atten­dant impatiemment sa réaction. Mes lèvres se mouvèrent alors pour former les quelques mots qui allaient relancer la partie ;

— Tellement mieux que toi, susurrais-je en battant des cils.

Ses sourcils se levèrent et un sourire malicieux s'afficha sur son visage:

— Ah bon ? murmura-t-il.

Il s'approcha de moi, son corps poussait le mien contre le mur. Il était plus grand que moi et j'étais bien obligée de lever la tête pour pouvoir l' affronter.

— Oui, répondis-je d'une voix qui se voulait sûre.

Il était maintenant si proche que je pouvais sentir son souffle s'écraser sur mon visage.

Ce n'était pas bon signe. Je savais qu'il n'allait pas me laisser dire ça pourtant je n'avais pas pu me taire. Je voulais qu'il me prouve le contraire. Là était la vérité, je voulais qu'il tente de m'embrasser. Je voulais que ses lèvres se posent sur les miennes.

Justin posa une main contre le mur alors que l'autre glissa le long de ma mâchoire. Elle fit ensuite son chemin jusqu'à mes lèvres qu'il toucha du bout de ses doigts. Son visage se rappro­cha du mien jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent les miennes. D'instinct je fermais les yeux savourant plus grandement chaque sensation. Je posai mes mains sur son torse j'aurai pu le repousser mais il resta sur ses positions. 

Ses mains descendirent dans le bas de mon dos pour me coller à lui. Les miennes firent alors le chemin inverse jusqu'à la base de sa nuque. Il n'y avait plus que nous. Plus aucun son ne me parvenait. Sa langue demanda l'accès à la mienne et je lui don­nais sans plus réfléchir. Celle-ci vint caresser la mienne qui se laissa lentement prendre au jeu. 

Mon corps était en ébullition quand il rompit le baiser. 

Il resta cependant à quelques centimètres alors que je rouvris les yeux découvrant d'encore plus prêt ses prunelles dorées ;

— Toujours aussi sûre ? Murmura-il.

— Hmhm, répondis-je la voix tremblante en hochant la tête. 

Cette réponse n'était qu'un mensonge. Les quelques baisers que j'avais échangés avec Justin avaient toujours eu quelque chose de plus, une dimension indescriptible. Ivan n'était qu'une mis­sion, un pion et je n'avais qu'une hâte le renverser.

Justin avait pour intention de recommencer jusqu'à ce que j'avoue l'inavouable. Je ne devais pas laisser ceci se reproduire car une fois ses lèvres contre les miennes je ne contrôlerai plus rien. Il rapprocha à nouveau ses lèvres des miennes et je m'écartai brusquement :

— C'est bon tu as gagné ! Grommelais-je.

— Ce qui veut dire que ? Demanda-t-il en relevant mon menton.

— Tu embrasses mieux que lui dis-je tout bas.

— C'est ce que je me disais !

Il fit alors demi-tour et retourna au salon un sourire triomphant aux lèvres me laissant seule dans le couloir pantelante.

Je frappai mon front de la paume de ma main. "Bravo Kath­leen" m'exclamais-je ironiquement.

Après avoir repris mes esprits je m'avançais et rentrais à mon tour au salon. Tout le monde s'y trouvait. Dès que j'eus mis un pied dans la pièce les conversations se stoppèrent ;