Souviens-toi de cette nuit(JUSTIN BIEBER FICTION)

Chapitre 9

Justin Drew Davis

Chaz m'avait trahit. J'étais tombé en partie à cause de lui. Il avait réussi à détruire tout ce que j'avais mis tant d'années à construire.

Étonnamment j'avais envie de tout révéler à Kathleen. Cela se­rait me montrer faible comme je l'étais redevenu quelques an­nées avant. Pourtant, je sentais que je pouvais lui raconter. Après tout elle m'avait avoué beaucoup de chose à propos d'elle. Des choses dont elle aussi avait honte.

Seulement je savais que connaître les faiblesses de quelqu'un s'avérait être une force. Je ne voulais pas qu'elle puisse s'en ser­vir contre moi. Depuis Addison je me méfiais de tout le monde. Je gardais toujours une longueur d'avance. Cela me permettait de me sentir en sécurité. Je me sentais plus fort, je savais que je ne craignais rien ni personne.

Je posais mon regard sur elle. Ses bras était croisés sur sa poi­trine. Elle semblait plus que contrariée et je passais une main dans mes cheveux sachant que c'était à cause de moi ;

- Oh ne me regarde pas comme ça, réponds moi plutôt !

J'écarquillais les yeux, surpris. Elle semblait avoir repris toute son assurance ;

- Depuis quand tu me parles comme ça ? ricanais-je.

Elle me lança un regard noir de colère ;

- Depuis que tu me dis ce que je dois faire ! Tu me dois des ex­plications non ?

- Je ne te dois rien du tout, tranchais-je rapidement.

Nous arrivions à la maison et je venais de me garer.

- Tu sais quoi, tu m'agaces ! explosa-t-elle en jetant ses bras en l'air, Je t'ai tout dit ! Je t'ai fait confiance ! Je ne me suis ja­mais confiée à personne avant toi et tu ne fais rien de tout ça !

La voiture était à l'arrêt et Kathleen attendait ma réponse.

- Tu n'avais personne à qui te confier avant nuance, crachais-je.

En l'espace d'une seconde une douleur lancinante se fit sentir sur ma joue. Elle venait de me gifler. Je lui lançais un regard furieux qui s'évanouit vite quand j'aperçus ses yeux embués.

Elle me tourna alors le dos avant de sortir de la voiture en pre­nant soin de claquer la portière.

Je savais que je venais de la blesser. Pour la première fois de­puis bien longtemps j'avais des remords. Elle n'avait pas mérité d'être traité comme ça. Elle n'avait rien à voir avec Addison.

Kathleen

Je rentrais dans la maison et partis me réfugier dans le jardin. Les petits étaient en train de jouer. Tout était tellement plus simple quand je n'avais que cinq ans.